ANIMAL LECTEUR
Un best-seller sinon rien !

Après un tome 5, au format classique pour une bande dessinée, la série Animal Lecteur revient en librairie, avec ce tome 6, avec son format si spécial qui va encore faire rager les puristes tout cela !

Ce nouvel opus est excellent. Drôle, drôle, drôle et drôle aussi, du début à la fin, le lecteur ne se prend pas la tête et se délecte des mesaventures du libraire de BD Boutik.
Ah oui, vous allez rire de ce qui arrive au libraire. Les situations déroutantes et difficiles dans lesquelles il se trouve. Mais n’oubliez pas non plus, que vous, lecteurs, vous êtes aussi dans ce livre ! Oui, je vous ai reconnu dans les clients de BD Boutik qui veulent savoir si tel titre est sorti, si tel spin-off de la série dérivée du titre-mère est sorti, etc…
Salma signe une nouvelle fois un excellent album toujours amusant, réussi où on se délecte du malheur du patron de BD Boutik. Le dessinateur Libon, avec son style particulier, met en images ces scènetes qui sont des plus réussis dans le genre / tout y est drôle et nous fait rire.

Allez, n’hésitez pas à acheter ce tome 6 pour en faire un des "bestes-sellaires" de la bande dessinée ! 
92 strips verticaux qui sont vraiment hilarants ! On ne s’en lasse pas !

Par BERTHOLD, le 31 janvier 2016

Allez donc voir si ces messieurs ne vous ont pas mis en scène dans une de leurs cases, car si vous n’êtes pas libraire, vous êtes un de leur client car je n’ose pas imaginer que vous achetez vos albums favoris dans la première grande surface venue entre le rayon des slips et les surgelés.

Si le métier de libraire BD fait rêver, il suffit de se plonger dans les planches d’Animal lecteur pour se remettre les pieds sur terre. Le libraire ne passe pas sa journée à lire des bd, il a avant tout à gérer sa boutique et son personnel. Quand la crise est là, cette gestion se complique terriblement avec la nécessité de se séparer de son personnel.
Tour ceci bien entendu sans compter le quotidien de gestion des albums à mettre en rayon quand les nouveautés débarquent par cartons entiers et la gestion des clients aux caractères parfois difficiles.

Une lecture légère, sans prétention, qui ne laissera peut être pas un souvenir impérissable dans l’histoire de la bande dessinée et dont on pourrait s’interroger sur la nécessité du passage du magazine à l’album, mais le sujet traité et l’humour et la dérision mises en œuvre par Salma et Libon méritent un petit détour.

Par Olivier, le 4 février 2016