ANIMAL MAN (VF)
Contre-Nature

Ce mois d’avril 2013, les lecteurs qui avaient découvert la série Animal Man chez Urban Comics seront content d’apprendre la sortie du second tome. 
Ce second volume reprend les épisodes US 7 à 11 de la série régulière, ainsi que le 0 et le Animal man Annual 1.

Jeff Lemire sait redonner du tonus à ce personnage avec cette version façon The New 52. En peu de pages, il a placé le contexte et l’univers de Buddy Baker en nous montrant les forces en puissance : le Sang soit  la force animale, The Green !a force végétale (dont Swamp Thing est le représentant) et La Nécrose.
Dans le premier volume, nous avons vu comment les forces de La Nécrose s’en prenaient à notre monde.

Ici, nous assistons à la fuite de la famille Baker et au revirement de situation lorsque Maxine est attaquée par les monstres et que quelque chose change en elle.
Lemire conçoit un scénario fort bien construit, passionnant et prenant. 
Lorsque j’ai lu ce deuxième volume, j’ai été subjugué par la richesse de cet univers. Le scénariste arrive à nous surprendre et à nous donner quelques bonnes frayeurs aussi. Il fait aussi intervenir d’autres personnages du DC Universe comme Swamp Thing ou encore quelques membres de la Ligue des Ombres ( la Justice League Dark en VO) comme Constantine (toujours aussi cynique), Zatanna et Madame Xanadu. Nous rencontrons un ancien "Animal Man" et un autre Swamp Thing dans un flash back nous racontant un vieil affrontement avec La Nécrose.
Il y a pas à dire, Jeff Lemire est un scénariste à surveiller. Son récit sur Animal Man prouve qu’il risque de marquer le monde de la BD.

Le tout est illustré par une équipe talentueuse : Steve Pugh, Timothy Green II et Travel Foreman. Chacun dans sa partie fait un travail vraiment remarquable où certaines scènes ne vous laissent pas indifférents.

Contre-Nature est une nouvelle bonne surprise provenant de la série Animal Man. C’est un récit que je vous invite à suivre. C’est une belle idée qu’a eu Urban Comics de vous proposer cette série assez unique en son genre tout de même.

Par BERTHOLD, le 25 mars 2013