ANITA BOMBA
"Aussi loin que je me rappelle..."

Anita Bomba est une voleuse spécialisée dans le braquage à la bombe ! Seulement voilà, ces complices ont tous tendance à morfler étant donné la taille des mèches laissées par la belle ! Alors tous le monde lui court après, les victimes, la police, et plus particulièrement le lieutenand Michael Bottle (aidé par ses bébètes robotisées), Anita doit alors trouver un nouvel allié et comme personne ne veut plus travailler avec elle, elle se tourne vers Sig 14, un robot possédant de multiples personnalités !
Loin de tout, devant se cacher et fuir leurs poursuivants nos deux compères finissent par rencontrer le mystérieux Mentor qui leur propose d’aller avec lui à Kamala, ou se trouve la mythique réserve d’or de l’empire.
Anita hésite, se gratte le nez une seconde et finalement se dit… pourquoi pas !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Scénariste :

Eric GRATIEN
dessinateur :

CROMWELL
Coloriste :

CROMWELL
Éditeur :

CASTERMAN
Genre s :

Aventure

Science Fiction
Sortie :

mars 1994
ISBN :

2203365013

Notre avis sur ANITA BOMBA #1 – "Aussi loin que je me rappelle…"

Dès la première page nous entrons dans l’univers très particulier d’Anita Bomba, un univers complètement déjanté, tenu graphiquement d’une main de maître par Cromwell en excellente forme.
Chaque case est magnifique, très finement dessinée, c’est un pur bijou, loin de ses Minettos Desperados, par exemple. Mais avec lui nous retrouvons son complice Eric Gratien, lui aussi particulièrement inspiré, rythmant le récit de longs textes très sentis au style bien marqué, un style qui sert de marque de fabrique !

Car Anita Bomba, certes, c’est beau à regarder, mais c’est un plaisir à lire surtout ! De la Sf qui semble au premier abord partir dans tout les sens, avec une héroïne plein de ce charme rebelle qui nous pousse à la suivre, mais avec un univers et des personnages secondaires très typés. Tout ces éléments font le charme de cette série atypique, il n’y a pas vraiment de gros scénario, c’est parfois assez décousu, mais finalement tout est très bien construit, c’est paradoxal !

Une série qui a été rééditée chez Albin Michel récemment, c’est l’occasion de vite la redécouvrir, un pur bijou assez méconnu !

Par FredGri, le 3 décembre 2006