Anita O'Day
Chicago 1940, après avoir convaincu Mr Scott en audition, Anita O’Day se produit sur scène et se lance dans l’interprétation d’un morceau dont elle oublie les paroles. Démarre alors un scat mémorable (forme d’improvisation vocale où des onomatopées remplacent les paroles – ex : « boop-boop-a-doo »- ) qui deviendra une des expressions les plus redoutables de la chanteuse de jazz blanche.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
Notre avis sur Anita O’Day
Première apparition de Kerascoët en bd. Ce joli nom mystérieux cache deux personnalités. Deux artistes : Marie Pommepuy et Sébastien Cosset. Depuis cette première réalisation le duo d’artistes a réalisé de nouveaux titres pour d’autres éditeurs.
Pour Nocturne, ils illustrent en quelques pages un trait caractéristique majeur de la chanteuse de jazz : son talent d’improvisatrice. Cette chanteuse moins révélée que les divas telles que Bille Holiday ou Ella Fitzgerald se servit de sa voix qu’elle module avec aisance et chante en enchaînant les sons et les onomatopées pour le plus grand plaisir du public qui l’ovationne au grand étonnement du patron de salle.
Le dessin au trait fin, jeté, mettant en avant des formes fines, élancées, des mouvements amples, des sensations de grande légèreté, des espaces aérés, rend hommage à l’étonnante chanteuse et à sa forte personnalité, sa volonté et sa réussite.
Le n&b est parfait et encore une fois, pour s’essayer à la culture du Jazz, cet ouvrage est une bonne base permettant de découvrir les points essentiels de la biographie et de la discographie d’Anita.
Sans pouvoir remplacer une bibliographie complète, la collection BD Jazz est un tremplin à considérer avec intérêt.
Ce fascicule « Anita O’Day » permet d’écouter deux facettes de sa discographie, celle de ses débuts avec les bigs bands (Gene Krupa ; Stan Kenton) et la vocaliste qu’elle fut (et qu’elle est toujours à ce jour) avec 20 de ses titres.
A lire, à écouter, à regarder !
Par MARIE, le 30 octobre 2006
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