Anna

C’est bande dessinée a une histoire complexe, vous trouverez plus de renseignements sur le site de Christophe Bec et en particulier sur les pages Anna et Hotel particulier.

J’aime beaucoup le dessin de Christophe Bec, et je possédais déjà hôtel particulier. J’ai été très content quand j’ai entendu parler de sa re-sortie. Car la première version m’avais laissé sur ma faim. La nouvelle version m’a surpris. Il y a certaines cases/planches qui ont été redessinées/modifiées par rapport à celle d’hôtel particulier, certaines pages ont été déplacées et beaucoup de dialogue a été ajouté. Dans la première version, il n’y avait pas les pensées et la présentation des personnages, cela aide beaucoup à la compréhension de l’histoire et des motivations des personnages.

Par contre dans l’ancienne version, l’album donnait l’impression d’avoir plus de contraste avec des teintes de gris, bien qu’en noir et blanc. Là, on a plus l’impression de noir et blanc. De plus, le format de l’album fait que les cases sont plus petites et on perd certains détails. Cela m’a un peu gêné car cela rend la lecture un peu plus difficile. Mais il ne faut pas s’arrêter à cela, car j’ai enfin eu la fin de l’histoire. Comme je le disais plus haut, les ajouts et réorganisation des planches permettent vraiment une meilleure compréhension de l’histoire.

Et l’histoire dans tout ça ? Car c’est quand même le plus important. J’ai bien aimé. C’est très particulier et l’ambiance est très spéciale, assez loin de ce que je lis d’habitude. Moi qui aime plutôt le fantastique et humour, on ne pas être plus loin. Là, c’est une histoire contemporaine ou l’histoire est centrée sur le rapport entre les personnages. Une étude des relations entre les dominateurs et dominés, mais dont les plus forts ne sont pas forcement ceux que l’on croit.

Si vous aimez le dessin de Christophe Bec et/ou les histoires sur les relations entre les personnages, regardez cet album qui le mérite après toutes les aventures qu’il a eu avant de sortir dans cette version definitive.

Par Fef, le 2 novembre 2004