Apocaline
Un câlin d'enfer
« Quelque part, au milieu du Pacifique… » il y a une île ou habitent Satan et sa fille Apocaline. On y trouve aussi un petit village, une forêt peuplée de mille et une créatures et parfois un voyageur vient s’égarer dans le coin. Cependant, la petite Apocaline, qui aime bien léviter, surprendre les gens en rigolant, mais surtout, faire de gros câlins, a du mal à se faire des amis. Même si progressivement elle arrive à se faire accepter par Kaskou le petit loup ronchon, voir même avec Pierre la pierre inanimée avec qui elle aime bien discuter… C’est pourquoi le professeur Archimède, qui a beaucoup d’affection pour elle, lui a construit une nouvelle copine robot appelée Lia…
Par fredgri, le 6 juin 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782344057254
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Notre avis sur Apocaline #1 – Un câlin d’enfer
Apocaline est donc la nouvelle série « jeunesse » de Romain Pujol et Saïd Sassine qui nous entraînent sur l’île de Satan. Mais attention, certes le seigneur de l’Enfer reste concentré sur son rôle de collecteur d’âmes damnées, qui aime manger dans des crânes, qui ne supporte pas la gentillesse ni les pièces bien rangées, mais il se révèle surtout père d’une petite fille appelée Apocaline qui est tout le contraire de lui. La fillette aime les câlins, se faire des amis, faire des rencontres et aider son prochain, et il faut bien l’admettre, c’est difficile de résister à son charme enfantin, sincère et généreux.
Toute la dynamique de ce premier volume va donc découler de la personnalité d’Apocaline qui, comme tous ceux de son âge, aimerait avoir un chien, se balader avec son papa et de temps en temps simplement le serrer dans ses bras.
On rie beaucoup dans ce premier tome, on suit les petites péripéties de la fillette qui tente de jouer avec les autres enfants, mais s’y prend maladroitement, sans oublier son père qui veut faire les gros durs, mais qui craque devant le regard de la petite.
Toutefois, les auteurs évitent aussi de proposer des récits trop naïfs. Oui, ça s’adresse à un jeune public, mais les parents peuvent très bien se laisser séduire et surtout, il y a toujours une petite morale induite qui prône l’amitié, la bonté, l’altruisme… le positivisme. On passe vraiment un très bon moment en découvrant ces planches servies par le dessin de Saïd Sassine, hyper expressif, et vraiment très joli.
C’est frais, agréable et presque addictif, on a envie de retrouver cette pétillante fillette, avec ses amis et tous ceux qui les entourent.
Très conseillé.
Par FredGri, le 6 juin 2024