Appelle-moi Ferdinand

Lorsque l’on sait que l’on est condamné par la maldie, lorsque l’on se rend compte que l’on a passé une bonne partie de sa vie pour s’occuper de sa famille, et que l’on se rend compte qu’au fond l’on a pas profité de grand chose… qu’est ce qu’il reste de mieux à faire à part profiter?
C’est ce que Oscar Lehmann décide de faire.

Par aub, le 30 août 2009

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Notre avis sur Appelle-moi Ferdinand

Avec une couverture originale, puisqu’elle représente une planche d’album, on ne peut qu’être attiré par la Bande Dessinée. Premier coup d’oeil, séduction immédiate, j’ai tout de suite eu envie de me plonger dans cette histoire. Le fait qu’une planche compose la couverture, et donc qu’en quelque sorte on commence à lire l’album dès que l’on regarde la couverture.
Avec un thème extrèmement difficile qu’est celui de la mort approchant a grand pas lorsque l’on se sait condamné par la maladie, les auteurs s’attaque à une histoire que nous savons de toute manière avec une fin inévitable. L’intérêt alors, c’est que l’on s’attache à tous les petits détails qui sillonent l’album, savourant comme le personnage principale toutes les finesses et les plaisirs de la vie. Sans savoir jusqu’ou les auteurs vont nous mener dans les désirs et les folies d’Oscar, nous nous laissons porter par les choix, les envies, le parcours, les délires et ses passions.
Très vite, l’on pourrait avoir tendance à se prendre pour Oscar, à nous aussi réfléchir sur notre situation, notre vie, regarder en arrière, se demander si tous les choix ont été les bons, si on aurait pu faire mieux…
Sans être une histoire moralistrice, sans chercher à nous faire pleure, il n’en est pas moins, qu’a la fin de l’album l’on ne reste pas insensible. Voilà une fois de plus, Futuropolis qui nous sort un album inoubliable, un récit fort, ou l’on n’en sort pas indemne.
Je vous laisse… je vais réfléchir…

Par AUB, le 30 août 2009

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