AQUA
2301 - Voyage vers Neo-Venezia

L’homme a su recréer sur Mars des conditions favorables pour pouvoir y vivre, mais les conditions climatiques ont vu l’ex-planète rouge se faire envahir par les eaux, la rendant planète aquatique dans sa quasi-totalité.

En cette année 2301, la jeune Akari a quitté la Terre pour se rendre sur Aqua – c’est le nouveau nom de Mars – dans la cité appelée Neo-Venezia. Elle a pour ambition de devenir une ondine, sorte de gondolière ayant pour rôle de guider les touristes.

Sur Aqua, des animaux spécifiques existent. En particulier des chats aussi intelligents que les humains qui gèrent des entreprises et tiennent des congrès. Ainsi, c’est un de ces chats qui est le patron d’Akari.

La formation d’ondine que va suivre la jeune fille se fera en parallèle de celle d’Aika, une autre jeune fille avec qui elle s’est liée d’amitié et qui travaille pour une compagnie gondolière concurrente…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur AQUA #1 – 2301 – Voyage vers Neo-Venezia

Ce tome 1 d’Aqua est le premier d’une série en deux tomes. C’est une lecture très agréable par sa légèreté et sa fraîcheur. Qu’on ne se méprenne pas sur mes propos quand je parle de légèreté : j’utilise ce terme dans le sens "aérien" car beaucoup de vignettes donnent envie de se projeter dans cet univers qu’a imaginé Kozue Amano dans lequel on a envie de respirer à pleins poumons. Si l’élément "eau" doit y être pour quelque chose, c’est aussi le style de ce manga qui appuie mes dires. En effet, Aqua est une lecture plutôt destinée aux adolescentes : les héroïnes sont mignonnettes, les animaux y ont un rôle important, limite mystérieux, et certains, notamment le "patron chat", ont un aspect peluche qui n’est pas sans rappeler une créature comme Pikachu dans les Pokemon. En plus de cela, l’intrigue est très superficielle, les enjeux n’ont rien de grave et tout se passe sur fond d’amitié propice aux confidences style "meilleures copines du monde". Bref, ça se sent, le public visé est un lectorat en quête de belles aventures féériques.

Cela dit, chacun, ado ou adulte, pourra apprécier au mieux cet univers justement féérique en soi. Cette omniprésence de l’eau et de l’air qu’on devine d’une pureté extraordinaire est le cadre idéal pour faire évoluer ces sirènes que sont les ondines. Et la mangaka nous gâte, réalisant avec un trait des plus jolis de très nombreuses vignettes mettant en scène de belles jeunes filles aux visages d’anges dont les longs cheveux et autres rubans ondulant magnifient les gestes tout aussi gracieux. Une esthétique au top, quoi !

Aqua est donc une belle découverte et le fait que la série soit un diptyque ne peut que vous inciter à y jeter un coup d’œil !

Par Sylvestre, le 1 février 2007

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