AQUANAUTES (LES)
Le container
Un troisième militaire a été retrouvé mort. Nando, en tant que représentant du personnel scientifique de la station, est interrogé par les enquêteurs. Mais selon lui, personne dans son entourage ne semble correspondre au profil du tueur.
Toujours intrigué par le meurtre de Naha qui n’est pas sensé avoir eu lieu et malgré les accrocs, Nando accepte de collaborer avec l’armée pour piloter « Jim », un exosquelette sous-marin que Naha utilisait pour les recherches des militaires. A bord de l’épave, Nando va faire découverte gênante pour les autorités…
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2845651414
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Notre avis sur AQUANAUTES (LES) #2 – Le container
On repart avec délice dans les aventures de la petite station sous-marine. Les qualités de ce volume sont à peu de choses près les mêmes que celles du premier.
On retrouve un climat nerveux entre militaires et scientifiques. Tout le monde se méfie de tout le monde. Le mystère s’épaissit quant à l’épave : quelle peut bien être la mission de cette unité spéciale ? Que renferme-t-elle de si précieux ? Qui tue à bord de la station et pourquoi ?
J’avoue avoir été encore plus pris que dans « Physalia ». Le découpage est efficace, avec une belle alternance entre scènes extérieures et à bord de la station, action et moments plus calmes. Très bon.
Les dessins méritent aussi un bon point, avec des ambiances et des décors très réussis. En particulier, l’exploration du Diodon est rendue de manière saisissante : on s’y croirait. On est aussi mal à l’aise que Nando dans ce dédale de couloirs rongés par la rouille, avec tout son bordel et son lot de cadavres en décomposition !
Je n’en avais pas parlé dans le premier tome, mais c’est particulièrement frappant dans celui-ci : le travail de Delphine Rieu est tout bonnement époustouflant. Les couleurs font corps avec le dessin et créent une atmosphère de calme, de solitude sous-marine qui prend le lecteur pour ne le lâcher qu’une fois remonté dans la station. Et alors, les couleurs – large éventail allant du jaune-orangé à un ensemble plus bleu-vert – dépeignent l’ambiance tendu entre les protagonistes ou au contraire la recherche de calme, comme dans le bureau du Doc.
Tiens, d’ailleurs, en parlant de lui, il est de plus en plus énigmatique : sa relation avec Nando est très étrange. On ne sait pas vraiment s’il cherche vraiment à l’aider ou pas. Ces passages sont d’ailleurs le seul (petit) reproche que j’ai à faire : la psychanalyse de Nando est… plutôt dur à suivre, en tout cas pour moi ! : o) Entre le rôle du père, de l’enfant apeuré, etc. Je m’y suis un peu perdu, même si cela n’est pas vraiment le moteur de l’histoire… encore que je gage que cela aura son importance par la suite.
Suite qu’il me tarde bien entendu de lire !
Par PATATRAK, le 6 mars 2006
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