ARCANES
Katrina

La V4, sorte de carte vivante vestige des expérimentations nazies, n’aura pas disparue sans laisser de traces…
Disparue? Personne n’est dupe, ce qui explique peut être que le contrôleur ait rejoint Miss Mood et Walter Duncan à la Nouvelle Orléans, victime d’un ouragan sans précédent dénommé "Katerina".
Aidés par un étrange satyre vaudou, ils n’auront qu’une mission: Eliminer ce danger de la surface de la terre, quitte à affronter une alliance improbable entre agents du gouvernement et mafieux locaux et ce, au plein coeur de la tempête.
Une chose est sûre: le contrôleur ne se déplace jamais sur les lieux d’une mission, et sa présence pourrait bien cacher une motivation très personnelle et très ancienne.

Par Matt, le 3 novembre 2010

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Notre avis sur ARCANES #8 – Katrina

"Katerina" est donc le huitième opus de la série "Arcanes".

Après un septième tome pour le moins "mou du genou", on retrouve nos héros dans un album un petit peu plus "péchu", ce qui ne nuira pas à la qualité globale de la série qui commençait à prendre selon moi, un peu de plomb  dans l’aile.
Après une couverture très fouillie sur le tome 7, la couverture de "Katerina" est beaucoup plus soignée, et reflète la hausse de niveau du trait de Nenadov, qui ne commet quasiment aucun impairs sur ce tome, et ce pour le plus grand bonheur de nos yeux.

Côté graphique, seules des erreurs de colorisation un peu grossière viendront gâcher ponctuellement votre plaisir, ainsi que la case 1 de la page 7 où l’incrusation informatique de la voiture de police est plus que grossière mais dans l’ensemble, on sent que l’auteur s’est enfin approprié cette série dont il est tout de même le troisième dessinateur.

Côté scénario, comme je vous le disais précédemment, on respire un peu plus dans ce tome 8, grâce à un dessin beaucoup plus lisible de prime abord, un humour très présent, et surtout une aventure qui tient la route. Bien sûr, ce tome est encore une fois ponctué par des références incessantes à l’Histoire Secrète et à Arcane majeur, les deux spin-off de la série.
Néanmoins, les scenarii de l’Histoire Secrète s’étant largement améliorés (+ le fait qu’on ait abordé l’époque contemporaire) depuis quelques tomes, la cohabitation des trois séries est désormais cohérente, et ce qui me gênait par ailleurs n’est plus qu’un mauvais souvenir (toutefois encore bien ancré dans nos mémoires).
Le regret des lecteurs de la première heure dont fait partie votre serviteur, c’est de voir qu’Arcanes est passé du rang de série mère, au rang de spin-of de l’Histoire Secrète (on devine à travers ce tome que Arcanes servira de fin à Histoire Secrète), ça ne fait désormais plus aucun doute. Exit ce qui faisait le charme du début de la série comme par exemple les passes que faisaient nos héros avec leurs jeux afin d’influer sur le cours des évènements (deux tomes qu’ils n’ont pas sorti leurs jeux, dommage…), exit également un personnage qui avait toute sa place dans la série puisqu’il était le lien entre Arcanes et Arcane Majeur, j’ai nommé l’énigmatique Pandora (Tout en espérant vivement son prochain retour!).

Je vous rassure, je réitère mes propos concernant la qualité de l’album. Il faudra juste se décider pour certains d’entre nous à faire le deuil de la série que nous connaissions avant l’apparition d’Histoire Secrète, et se laisser convaincre par le nouvel angle scénaristique choisi par Jean-Pierre pécau.

Par Matt, le 3 novembre 2010

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