ARCHIVES DE L'OKRANE (LES)
Andraëlle
Parce que son dossier présente quelques lacunes, un archiviste de l’Okrane s’est intéressé au cas de Svendaï Urvicham, une mercenaire endurcie qui a su gagner ses lettres de noblesse durant l’affaire Slhoka Gunja. Durant une très longue période, il a accumulé des documents qui lui permettent de retracer les missions auxquelles cette aventurière a participé. La première se déroule dans le mareyage Bom Jommy. Swendaï, qui répond au nom de Sowe, remonte le fleuve Okyrinthe en compagnie de deux hommes en direction du château appartenant au Princip. Après avoir neutralisé le poste de garde du fleuve, ils atteignent la haute résidence. Pendant qu’une autre équipe commandée par Lekke s’occupe de faire diversion, celle de Sowe fonce sur la terrasse et descend un grand nombre de personnalités. La jeune mercenaire récupère Andraëlle, la fille du Princip, et l’entraine avec elle plutôt que l’exécuter. Cette initiative n’est pas pour plaire à ses coéquipiers qui voient là une trahison. Tandis que les autorités militaires sous le commandement du sinistre inspecteur-inquisiteur se mettent à la poursuite des assaillants, Sowe et sa prisonnière tentent d’échapper à ses partenaires. Quelle est donc la véritable mission de Sowe/Swendaï ?
Par phibes, le 8 avril 2020
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Scénariste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782302077447
Notre avis sur ARCHIVES DE L’OKRANE (LES) #1 – Andraëlle
Svendaï Urvicham est un personnage que l’on connaît bien pour l’avoir rencontrée dans la série mère intitulée Shloka. Très présente et surtout très active au fil des 11 tomes dont est composée celle-ci, cette jeune femme exceptionnelle voit, via cette nouvelle saga, son passé étalé au grand jour grâce au travail acharné d’un archiviste de l’Okrane.
Créateur de l’univers premier, Ulrig Godderidge a décidé de travailler en profondeur ce personnage-clé et de nous affranchir essentiellement sur ces débuts d’aventurière (et un peu sur sa prime jeunesse). Ce premier volet se veut donc la présenter au travers de sa première mission en tant qu’agent de la Sahadryinâ.
L’histoire qui s’ensuit se veut des plus rythmées et nous amène très rapidement dans une course-poursuite haletante avec de bons rebondissements. Svendaï, alors jeune femme, fait preuve d’une réelle aptitude dans le combat, tout d’abord en infiltrant un groupe de mercenaires malfaisants et ensuite en protégeant une adolescente pas si facile à maîtriser. Tous les coups sont permis et nous entrainent dans une belle effusion d’actions et d’explosions. Seul bémol à cette aventure, le final un tantinet confus, qui a tendance à dérouter eu égard aux dernières confrontations et révélations.
Côté dessins, Ceyles garde la main sur cet univers qu’il a repris à partir du tome 4 de la saga originelle. Le travail est vraiment très agréable mais a tendance à se détacher un tant soit peu de ce qu’il a réalisé précédemment. L’apparence de Svendaï donne l’impression d’être trop jeune pour être vraiment crédible dans ses actions les plus fortes. Malgré tout, on se plait à parcourir ses planches qui dénotent à de nombreux moments une belle rigueur artistique confortée par une colorisation remarquable.
Un premier tome certes engageant mais qui en appelle un autre, ne serait-ce que pour mieux dissiper certains côtés restés obscurs.
Par Phibes, le 8 avril 2020
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