ARIA
Le diable recomposé
Aria apprend que son fils Sacham a du fuir après qu’on ai mis le feu à sa maison. Réfugié chez des amis et souffrant d’un étrange mal qui le défigure, recouvrant partiellement son corps d’une carapace, le jeune homme attend sa mère qui ne tarde pas à le rejoindre. Ensemble ils vont tout d’abord tenter de fuir, mais très vite ils vont devoir affronter leur poursuivants…
Par fredgri, le 5 mai 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800146980
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Notre avis sur ARIA #32 – Le diable recomposé
Aria est une série que je lisais ado, il y a longtemps. J’étais fasciné par cette belle guerrière plantureuse, j’aimais le rythme de ses aventures qui savaient intelligemment mélanger action et réflexion avec ce qu’il fallait de charme. J’ai fini par perdre de vue cette série, pris dans d’autres lectures, je n’y suis que très brièvement revenu qu’à l’occasion du trentième album… Avec ce 32 ème tome, je retrouve donc tout ce qui me plaisait jadis en lisant ces exploits.
Michel Weyland arrive à bien ancrer son histoire dans un univers très cohérent, tout en ne nous assommant pas avec des tonnes d’explications. Ici, on s’imprègne de l’ambiance, on accepte cet aspect étrange sans se poser de question, et franchement, le charme opère tout de suite. le scénario, sans être super original n’en est pas moins passionnant, il ouvre sur des thématiques intéressantes. En effet, Aria est devenue mère, elle s’inquiète pour son fils et court pour le protéger, son statut de guerrière se complexifie, prend davantage de texture. Weyland traite aussi de la différence, de ce rejet qui s’opère dès le moment ou on ne comprend plus qui est l’autre, dès le moment ou on se laisse submerger par sa violence. même si Aria se contente de jouer son rôle d’héroïne on se rend bien compte que l’univers de cette série est devenu plus complexe, plus adulte quelque part.
Je suis donc très heureux de retrouver cette magnifique héroïne, d’autant plus que le dessin de Weyland n’a rien perdu de sa grâce et de son réalisme. C’est un vrai plaisir de lecture, un moment d’aventure dans sa plus belle représentation, simple et efficace. De l’excellent grand public. Merci à vous, monsieur Weyland
Par FredGri, le 5 mai 2010