ARIA (KAMI)
Voyage 4

Une fois encore, les qualités du dessin sautent à la figure. Bien qu’en noir et blanc, ce tome 4 commence par exemple en faisant de nombreuses références à des couleurs et à des luminosités et le coup de crayon d’Amano Kozue est tel qu’on a l’impression de voir ces couleurs, de sentir l’atmosphère de l’île sur laquelle on est invité.

Comme ça le fut dans la série Aqua et dans les tomes précédents de cette série Aria, tout est frais, léger, aérien. Amano Kozue réussit à dessiner le bonheur, l’insouciance et une certaine naïveté positive.

Le point négatif, c’est par contre la non-consistance du scénario : il se ressemble un peu trop d’un tome à l’autre ; on a cette impression aussi que l’apologie du non-travail est faite : nos charmantes petites ondines n’arrêtent pas de se prélasser, on ne les voit que très rarement travailler bien que pourtant, elles n’arrêtent pas… d’y travailler ! Mais on comprend cependant que le but n’est pas non plus de voir nos petites héroïnes suer comme à l’usine, héhéhé !

Bref, Aria est un shojo pour les rêveuses, une série très esthétique qui réjouira les filles à qui c’est destiné ainsi que les lecteurs qui réussiront à capter la magie simple de ces instants passés sur Néo-Venezia.
 

Par Sylvestre, le 3 février 2008