AROMM
Destin Nomade

En Asie Centrale, dans une période reculée, une tribu dévouée aux esprits de la terre et de la forêt voit grandir deux enfants : Nilb, fils d’un chef cruel et fourbe, et Aromm, fils d’un guerrier courageux, désireux de venger sa mère, envoyée à la mort par le père de Nilb. Les destins de ces protagonistes s’entrecroisent, guidés par un chaman tout puissant, Honnoh, qui par ses sentences oriente le destin des hommes de la tribu.

Par TITO, le 1 janvier 2001

2 avis sur AROMM #1 – Destin Nomade

Un scénario riche, quelque par entre le lama blanc (héros au passé funeste dans un monde cruel) et la bible, un découpage astucieux et harmonieux, des dessins hauts en couleurs, d’une grande profondeur et d’une grande force, une ambiance envoûtante et des personnages bien trempés : cette série s’annonce sous de très bons hospices.
On notera un léger goût de « déjà vu » au niveau de la trame générale, mais ce classicisme ne choque pas car, comme dans la tragédie classique, là n’est pas l’intérêt… Il s’agit surtout d’illustrer le plus fortement possible une rencontre entre des traditions chamaniques, une société cruelle et tribale, un mysticisme pesant et une amitié d’adolescents, si vaine qu’elle ne peut qu’être belle.
En résumé, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce tome. Donc Monsieur Casterman : merci de sponsoriser la suite 😉

Par TITO, le 10 octobre 2002

Cette série s’inscrit dans la lignée des récits mystico-vengeurs qui commencent à émerger par ci par là, on aurait presque l’impression de lire du Jodorowski ! Bon j’exagère un peu, c’est vrai, mais néanmoins ça n’avance pas beaucoup dans cette histoire, Zentner arrive à entraîner le lecteur derrière le destin de ce gamin mais il en fait trop aussi pour dramatiser l’ensemble. Bon il est clair, malgré tout, que c’est une sorte d’allégorie mais, par exemple sur « Pampa » en restant plus elliptique, Zentner réussissait à créer une atmosphère plus fantastique, ici c’est le travail de Pellejero qui rattrape tout, le scénariste ne semble pas arriver à sortir de cette trame ou il n’y a finalement que très peu de surprise et ou les personnages n’arrivent pas à vivre, à vibrer !
Par contre les planches de Pellejero sont absolument magnifiques, du très grand art. Son style s’épure et il en est que plus sensible, je lui reproche juste par ci par là d’être un peu figé et de manquer justement de la matière qui le caractérisait auparavant. Néanmoins tout l’album tient sur ses épaules, il est le véritable intérêt de cette série ! Un vrai bijou graphique.

Par FredGri, le 22 mai 2003

Publicité