ART BOOK Riff Reb's
Les éditions De Charrette mettent à l’honneur Riff Reb’s, auteur d’à bord de l’étoile Matutine avec cet Art book iconoclaste et tapageur dont les illustrations tournent autour du Rock et de tout ce qui s’en approche.
Par olivier, le 26 février 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782915478181
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Notre avis sur ART BOOK Riff Reb’s
Le thème n’est pas choisi au hasard, Riff est un véritable amateur de rock, mais le vrai, celui qui déménage explose les tympans et vide la tête.
Au hasard, les amateurs apprécieront : Nirvana, The Turtle Ramblers, les Red Hot Chili Peppers, Les Road Runners, Motorhead, Aerosmith, Blue Oyster Cult …
Du gros, du lourd qui déménage, de ces concerts qui furent salle François Ier dans l’atmosphère lourde de tabac et d’herbe qui fait rire, ou plus récemment du CEM et du Cabaret Electric.
Un recueil qui regroupe donc bon nombre d’affiches ou de couvertures de fanzines réalisées par Riff, engagé dans un soutien actif des nombreuses manifestations havraises et de leurs organisateurs.
Le graphisme est à la hauteur du thème, hard rock et comix. Violent et déjanté.
Il faut s’attarder sur les détails, entre le "Muscle of love" d’Alice Cooper, une Betty Boop punkie et je crois même avoir décelé un autoportrait de l’auteur.
Et puis quelques planches un peu plus douces lorsqu’il évoque le Blues et parviens à nous faire ressentir l’âme de cette musique, son ancrage profond dans le sud, au bord du Mississipi juste avec une case, c’est très fort.
Un seul regret, le format. On aurait vraiment apprécié l’avoir un petit peu plus grand M. Dauvilliers afin d’apprécier pleinement le graphisme imaginatif de Riff.
Nous sommes plus proches du Bal de la sueur ou de Myrtil Fauvette que de la Carotte aux étoiles, mais l’esprit est toujours le même, en filigrane dans les dessins, anticonformiste, et indocile.
Amateur de Tarantino, pirate et rocker au cœur tendre cet Art book nous permet de découvrir une autre facette de Riff, c’est délirant et jubilatoire, bref du pur bonheur.
Je vous laisse, Riff m’a donné envie de retrouver Tommy : "Who wants to play pinball?"
Par Olivier, le 26 février 2010
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