ART DU CRIME (L')
Par dessus les nuages
Londres, 1905. Jonathan Ridges, un jeune employé des éditions Cosgrove, demande la main d’Ashley dans un restaurant, elle accepte. Mais en sortant, elle se fait percuter par une voiture menée par un cheval devenu fou et meurt sur le coup.
Jonathan a du mal à retenir sa peine, il pense mettre fin à ses jours, mais son employeur, Richard Cosgrove, qui était aussi le père d’Ashley lui propose de partir en Russie pour rencontrer Dimitri Alechinsky, un poète prometteur et ramener son recueil de poème. Arrivé en Russie, Jonathan est surveillé par l’Okhrana qui sont eux aussi sont sur la piste de Dimitri et de ses camarades…
Par berthold, le 18 décembre 2017
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782344007839
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Notre avis sur ART DU CRIME (L’) #6 – Par dessus les nuages
Dans cet opus, il y est question de poésie, mais surtout de révolution, de manifestations.
En 1905, l’Okhrana, la police secrète russe, ne rigolait pas avec tous ces fauteurs de troubles qui veulent changer la Russie.
Notre héros, un homme qui vient de perdre sa fiancée, se retrouve à Moscou, avec ces manifestations qui se terminent souvent mal, il y a des morts. Mais quand Jonathan découvre les idées du poète russe, il devient son ami. Malheureusement, tout cela risque de virer au drame.
Omeyer et Berlion signent un bon récit historique, avec un bon suspense. L’intrigue est passionnante jusqu’au bout. La reconstitution de la période est sérieuse. Les auteurs nous expliquent les changements à venir en Russie. Ils nous émeuvent et nous touchent même dans certaines scènes.
Le final de cette histoire est à la hauteur. On n’est pas du tout déçu.
Le dessin de Fabrice Druet, embelli par les superbes couleurs de Christian Lerolle, est efficace. Son style sort de l’ordinaire et il y a de très belles idées dans la mise en page et l’utilisation de certaines cases. Ses personnages font passer l’émotion. Grâce à son travail, nous avons l’impression de nous retrouver à Moscou et de participer à ces manifestations.
Une bonne lecture à découvrir.
Par BERTHOLD, le 18 décembre 2017
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