ARTE
Volume 20

Leo se remémore sa jeunesse et ses années d’apprentissage. Il repense à qui il était et combien lui et son maître se ressemblaient. Pour le commun des mortels, ces deux là étaient énigmatiques, presque froids, concentrés sur leur seul travail. Rien ne semblait pouvoir les perturber. Ni personne ?

Par legoffe, le 16 mars 2025

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Notre avis sur ARTE #20 – Volume 20

Kei Ohkubo achève, ici, le récit de la jeunesse de Leo. Nous suivons son parcours d’apprenti et découvrons comment il va pouvoir ouvrir son propre atelier. Un voyage dans le passé qui prend toujours plus de sens au fil de la lecture, montrant que l’autrice a parfaitement réfléchi à son scénario, nous entraînant loin d’Arte pour mieux préparer les retrouvailles entre les deux artistes.

Alors, oui, c’est vrai, la Mangaka prend son temps et nous fait trépigner d’impatience. Mais il serait dommage de ne pas en profiter pour savourer l’instant présent (ou plutôt passé). Car, avec ses personnages toujours attachants - même l’impassible Leo des débuts ! - la BD donne envie de s’arrêter pour mieux les comprendre. Les émotions sont palpables et elles devraient être encore plus fortes dans le prochain volume.

Comme toujours, on admire le coup de crayon de Kei Ohkubo, qui sait allier finesse et expressivité des protagonistes, le tout dans le beau décor de la Florence du XVIe siècle. 

Ce manga est, décidément, un petit bijou et il nous tarde déjà de retrouver Arte et Leo dans le prochain volume. Est-ce qu’il s’agira du dernier ? Nous ne le savons pas, dans la mesure où l’édition française parait peu de temps après sa version japonaise. Une belle prouesse de la part des éditions Komikku, d’autant que la qualité de traduction et d’impression ne sont nullement sacrifiées dans l’opération.

Par Legoffe, le 16 mars 2025

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