ARTHUS TRIVIUM
Les Anges de Nostradamus

Arthus Trivium est une nouvelle série de Dargaud, écrite par le scénariste de Jazz Maynard : Raule. Cette nouvelle saga de capes et d’épées, nous renvoie au XVIe siècle, à la période où Nostradamus s’est fait une grande réputation et où il s’est fait aussi des ennemis, par le biais de ses Prophéties.

Dès les premières pages de ce premier tome, Raule nous plonge dans l’atmosphère particulière de cette aventure. Il nous fait pénétrer dans les cauchemars de Nostradamus et nous présente les trois disciples : Arthus Trivium, Angelique et Angulus Dante, qui sont en mission particulière. Ainsi, Arthus et Angulus, font équipe à Avignon, où ils tentent de sauver une vie du bucher, tandis qu’Angelique est à Montelimar, où semble-t’il, son destin l’attend. Les intrigues de ce premier tome sont captivantes et passionnantes. Raule fait une nouvelle fois preuve d’une totale maitrise de son sujet. L’époque est très bien rendue et les personnages principaux sont déjà attachants. On a hâte de les retrouver dans de nouvelles aventures ! Et côté aventure, on est servi. Il y a de beaux combats d’épées, des poursuites et autres trahisons, qui font les ingrédients parfaits de ce type de récit.

Et puis, Raule s’est trouvé un nouvel acolyte très doué: Juan-Luis Landa, un artiste espagnol, encore méconnu des lecteurs français. Il va certainement très vite se faire remarquer grâce à Arthus Trivium. Son talent ressort dans les pages de ce premier tome. Outre l’efficacité de sa mise en page, de son travail sur les planches et de sa façon de dynamiser le rythme de ce récit, il est aussi un coloriste hors pair comme le prouve son travail ici. Il suffit de voir les diverses teintes utilisées dans ces cases ! Un travail très efficace qui confère un remarquable boulot de mise en couleurs, qui arrive à vous en mettre plein la vue.

Les Anges de Nostradamus, premier volet de la série Arthus Trivium, est une excellente surprise, une très bonne lecture de capes et d’épées, que je vous recommande sans hésiter un instant !

Par BERTHOLD, le 31 décembre 2015