ARTHUS TRIVIUM
La Jeune Captive

Avec La jeune Captive, Raul et Landa ouvrent un nouveau cycle des aventures d’Arthus Trivium.

Les deux premiers tomes ont séduit le public et ont montré le potentiel et l’originalité de cette série.

Ce nouveau cycle démarre très fort, avec cette scène d’ouverture à Durango, au Pays Basque espagnol et qui nous montre dans une double page impressionnante et violente, quelques "sorcières" brulées vives sur le bucher.
En fait, nous comprenons assez vite que c’est Nostradamus qui est en train de raconter ses origines à Arthus Trivium. Rapidement, l’intrigue prend place, ou plutôt les intrigues, puisque nous suivrons Arthus d’un côté, à Cucuron et de l’autre, Angélique et Angulus à Paris.
Comme on peut le constater, Raule nous entraine vers d’autres voies. Si le mystère de la pluie de sang s’avère vite résolu, nous découvrons qu’un autre problème attend Arthus. Un problème qui risque de lui couter la vie, ainsi que celle du jeune César.
Quand aux deux autres héros à Paris, leur enquête s’avère tout aussi bizarre et dangereuse.

Raule nous offre un suspense tendu et insoutenable. Les personnages principaux commencent à prendre plus d’étoffe et de présence. L’atmosphère de ce nouveau tome donne un peu le frisson, ce qui prouve la réussite et la puissance de cette lecture.

Le dessin ou plutôt, les peintures de Landa, sont magnifiques. Elles font ressortir une certaine puissance, une certaine magie. Il pose les ambiances et joue avec les bons cadrages. Il amène la lumière là où il le faut et quand cela est nécessaire.

Un nouveau cycle tout aussi impressionnant et puissant que le précedent, une oeuvre originale qui nous emmène à l’époque de Nostradamus, pour suivre des enquêtes particulières.

Par BERTHOLD, le 18 novembre 2017