ARZAK
Arzak - L'Arpenteur
Arzak l’Arpenteur. On le nomme aussi le policier du désert. Survolant les immensités de Tassili, le monde aux mille déserts, sur le dos de son ptérodelphe, il surveille de son oeil vif la moindre anicroche, la moindre anomalie qui pourrait requérir sa présence.
Ce jour là, alors qu’il passe au-dessus d’une ancienne citadelle Werg transformé en nécropole, il repère un homme attaché. Il descend pour le délivrer, découvre que c’est un Werg et apprend que ce sont quatre humains, les frères Frlozdak, qui sont responsables de la situation : ils sont venus dérober des têtes wergs. Arzak en tue deux qui lui ont sauté dessus par surprise et les deux autres s’enfuient. Arzak les prend en chasse.
Dans l’espace, un vaisseau, le "Rapidoo", ayant à son bord Dame Charmaine et son fils Domyo, est poursuivi par le "Tenebrae", un vaisseau pirate werg…
Par berthold, le 17 septembre 2010
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782908766585
Publicité
3 avis sur ARZAK #1 – Arzak – L’Arpenteur
Vous savez que de lire du Blueberry, illustré par Jean Giraud, cela me manque. Bon, il est vrai que nous avons été gâtés récemment lorsque l’auteur a dessiné le dix-huitième tome de XIII sur un scénario de Van Hamme.
Mais depuis, nous n’avons croisé que la route de Moebius, l’alter ego, le mister Hyde de Giraud.
Et là, j’apprends qu’il fait revenir une nouvelle fois son personnage fétiche Arzak ! Vous noterez que le nom de ce héros a encore changé d’écriture. Je me suis dis que cela allait être encore une fois du pur Moebius, que patati et patata… Bref, que cela n’allait pas m’intéresser. J’avais tort.
Dès que j’ai vu les premières images ici et là, j’ai su que ce Arzak allait me plaire et que, quelque part, il me ferait penser à du Blueberry.
En effet, si vous regardez bien, nous avons l’une des trames les plus classiques du western. Le marshall qui tombe sur des pilleurs de tombes, sur des trafiquants de têtes werg (de scalp de peaux-rouges ?) se lancent à leur poursuite et tombent dans une ville où le "shériff" est plus un "bad guy" qui fait sa propre loi. Vous noterez comment les décors de la ville vous rappellent une ville du far-west.
Vous trouverez aussi un bon récit SF et une intrigue qui tient bien la route. D’ailleurs, vous ne le lâcherez pas, ce livre.
Moebius est un artiste visuel : il vous en met plein la vue graphiquement. Les aficionados seront heureux de le retrouver en si grande forme. Ce Arzak propose de très belles pages.
Ce livre est en lui-même une œuvre d’art par son format, sa pagination et les suppléments qui l’accompagnent. De belles illustrations ou peintures se trouvent dans les dernières pages, mettant en scène Arzak bien sûr. Moebius/Giraud vous parlera aussi de comment est né cette envie de faire vivre Arzak dans une nouvelle aventure.
Lorsque vous aurez refermé ce livre, il vous tardera de lire la suite et d’ailleurs, Moebius travaille dessus puisque comme il nous le dit : "Arzak veut vivre !"
Une belle surprise pour ce mois de septembre 2010, à ne pas manquer.
Par BERTHOLD, le 17 septembre 2010
Jean Giraud allias Moebius est un grand conteur. Avec ses mots justes et son dessin superbe il nous transporte au côté d’Arzak dans les contrées lointaines de Tassili. On glisse dans ce monde singulier et sauvage avec aisance et douceur. L’atmosphère qui règne dans l’album est d’une sérénité envoûtante bien que tension et suspense soit bien présent) et nous enlace pour ne plus nous quitter. Comme un hommage à une science-fiction surannée, ce léger décalage donne à ce livre un charme fou.
L’Arpenteur, premier tome de la série Arzak est un vrai bonheur de lecture conseillé à tous les nostalgiques mais également, et surtout, aux lecteurs moins aguerris souhaitant découvrir qui est ce grand maître de la bande dessinée connu sous le nom de Moebius.
Par melville, le 19 septembre 2010
Arzak est une œuvre majeure de la SF, de celles qui ressortent largement du lot. Moebius au style plutôt vintage insuffle à son récit un côté très rafraîchissant et toujours aussi jouissif. A lire, et à garder précieusement !
Par Placido, le 10 janvier 2011