ASCENSION
Volume 8
Mori est redescendu seul de la montagne. Il est interrogé par la police qui veut connaître les circonstances du drame qui s’est joué au pic d’Eboshi. Mori semble, en effet, être le seul survivant de l’équipe “14 mountain”. Les enquêteurs tentent donc de reconstituer les dernières heures de la cordée.
Par legoffe, le 4 mars 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756024851
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Notre avis sur ASCENSION #8 – Volume 8
J’ai été véritablement bluffé par la lecture de ce huitième tome. Jusqu’ici, je trouvais la série très honnête. Mais ce nouvel opus franchit allègrement des hauteurs jamais atteintes dans les tomes précédents.
Nous sommes, tout d’abord, étonnés d’apprendre à la première page du livre que l’équipe de “14 mountain” a disparu. Rien ne le laissait présager jusque-là. L’auteur opte donc pour l’annonce de la catastrophe avant de nous faire revivre les faits grâce à plusieurs flashbacks, souvenirs de Mori et qu’il évoque lorsqu’il est interrogé par la police ou des proches des victimes.
Shin’Ichi Sakamoto dispense une grande intensité dramatique tout au long des pages et, surtout, il maîtrise parfaitement les retours en arrière. Jamais le lecteur ne se perd. Au contraire, nous sommes happés par le récit, dévorant le manga, reconstituant le puzzle de la tragédie qui s’est jouée dans les hautes montagnes japonaises.
Et si je reprochais souvent à la série de nous présenter jusqu’ici un héros sans charisme, je suis à nouveau surpris. Mori n’est toujours pas du genre expansif, mais il montre un visage bien plus humain et plus attachant, notamment dans sa manière d’entourer Nîmi alors que ce dernier est dans un état alarmant.
Le drame et l’émotion dominent donc dans ce nouvel opus de Ascension. L’ensemble est joliment dessiné, avec de très belles scènes d’alpinisme. En d’autres termes, jamais Sakamoto n’avait été aussi convaincant qu’aujourd’hui. Sa parfaite maîtrise du scénario et du graphisme lui font franchir une nouvelle dimension. Souhaitons lui que ce ne soit qu’un début !
Par Legoffe, le 4 mars 2012
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