Ashman

Son mécano en est persuadé, Snev est un coureur de motorball de génie. Mais il ne parvient jamais à franchir la ligne d’arrivée. Il se crashe à chaque épreuve, au point que son entraineur le vire de l’équipe. Mais son amie Beretta, une prostituée cartomancienne, lui prédit un avenir au goût de victoire…

Par legoffe, le 15 novembre 2020

Notre avis sur Ashman

Glénat réédite un classique de la SF manga, fruit de l’auteur de la saga Gunnm et paru après la clôture de cette série. En France, le livre arriva (déjà chez l’éditeur grenoblois) en 1999.

Ce one-shot reprend justement un élément de Gunnm, le motorball, sans pour autant passer énormément de temps sur les circuits.

Ce récit d’anticipation est avant tout, en effet, un thriller sur fond de meurtres et de paris truqués. Et Snev est la victime collatérale de tout cela.

Le récit est mené à vitesse grand V, à l’instar des machines de courses de la BD. Il faut dire qu’en racontant son intrigue en seulement 130 pages, il faut avoir l’esprit de synthèse ! On pourrait penser que ça va être bâclé, mais le scénario fonctionne bien grâce, certainement, à l’expérience du mangaka. Le lecteur est accroché au livre et à envie de connaitre ses conclusions, tant du côté de l’affaire de meurtre que du destin de Snev.
Bon, si l’auteur avait fait durer l’intrigue, nous n’aurions pas été contre. Cela aurait permis, sans doute, de mieux plonger dans cet univers et de profiter un peu plus du spectacle du motorball.

Côté graphismes, quelle ambiance glauque ! La noirceur, qui emplit les traits de chacune des planches, fait davantage penser à un comics qu’à un manga. C’est de l’excellent travail, qui donne beaucoup de force et de tension à la bande dessinée.

Si vous aimez les récits de SF particulièrement sombres, vous devriez apprécier Ashman.

Par Legoffe, le 15 novembre 2020

Publicité