ASSASSIN ROYAL (L')
Molly

Le royaume des Six-Duchés est pillé, dévasté par les pirates rouges qui, sans répit, harcèlent les villes et villages côtiers.
Alors que le Roi Subtil est au plus mal, son fils, le Roi Servant Vérité œuvre de toute la puissance de son art pour repousser les razzias et empêcher les pirates de répandre leur désolation sur la population.
Alors que la cour n’est que complots, trahisons et luttes d’influences, Fitzchevalerie, au service de Vérité, va devoir faire face au fourbe et dangereux Royal tout en menant son combat contre les forgisés.
L’amour qui se révèle enfin pour Molly contribue à compliquer encore un peu plus sa vie.

Par olivier, le 4 octobre 2010

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Notre avis sur ASSASSIN ROYAL (L’) #4 – Molly

C’est toujours avec autant de plaisir que l’on retrouve la suite de la saga de la romancière Robin Hood, adaptée par Jean Charles Gaudin.
Fidèle au déroulement du roman fleuve original, il en recentre toutefois chaque tome sur un personnage particulier. Dans ce quatrième opus, c’est Molly, l’amie d’enfance de Fitz qui est mise en avant.
Ce dernier est à un tournant de sa vie d’homme, il aime. Mais, même bâtard il est le fils de Chevalerie, prince de sang et ne peut pas être libre de son destin. La politique est rarement bonne marieuse.
Dans ce royaume en proie aux intrigues alors que la menace extérieure se fait de plus en plus pressante, Fitz, à la fois dédaigné et honni par Royal, soutenu par le Roi Servant Vérité, a bien du mal à mener de front toutes les tâches qui lui incombent.
Prenant de plus en plus de risques pour lutter contre les forgisés qui se rapprochent dangereusement de Castelcerf, il continue son apprentissage auprès de Umbre Tombétoile pour appréhender le côté sombre des intrigues de la cour et auprès de Burich pour le maniement des armes.

Jean Charles Gaudin nous propose un scénario toujours parfaitement maîtrisé et équilibré, mêlant amour, guerre et politique en une lecture aisée. Il alterne les scènes très fortes de bataille avec de très belles scènes de tendresse où tout le talent de Christophe Picaud s’exprime.
Un quatrième opus qui nous entraîne à nouveau dans le médiéval fantastique, une saga où l’action et les sentiments se mêlent intimement et donnent aux personnages une vie et une profondeur attachante.
Le dessin de Christophe Picaud, expressif et dynamique fait superbement ressortir les ambiances de Gaudin, dans la douceur des caresses ou la violence de l’action où le sang éclabousse les cases.

Une adaptation de qualité en laquelle on retrouve toute l’ambiance de l’univers de Robin Hobb.

Par Olivier, le 4 octobre 2010

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