ASTER
Oupanishads

Dans l’ensemble, je suis assez d’accord avec Gdseb. Cette nouvelle série d’Héroic Fantasy n’arrive pas à se démarquer des autres. A chaque page, on a une perpétuelle sensation de déjà vu.
Ce n’est pas forcément négatif, on ne pourrait lui reprocher de faire aussi bien que d’autres, mais elle ne trouve pas son propre souffle.
Il est clair qu’à la fin de ce tome, on ne sait pas grand chose sur la quête qui s’engage, sur ce monde et sur les personnages qui l’habitent. Mais soit!, ce n’est pas la première BD a nous faire languir sur ce point.
Coté dessin, ils sont assez classiques mais agréables.
Une série qui demande à s’affirmer…

Par RONAN, le 20 juin 2003

Aster est une série d’héroîc fantasy : une de plus dans le paysage de la bande dessinée.
Elle ne sort vraiment pas du lot.
Les dessins assez quelconques ne m’ont pas vraiment convaincu. les couleurs vives sont plaisantes, même si elles ont un côté informatique un peu froid.
En terme de scénario, on frôle la catastrophe : une prophétie annonçant des élus qui doivent sauver le peuple. Les gardiens du culte encadrant le tout. Et un méchant très méchant qui veut contrecarrer tout ça on ne sait pas trop pourquoi. Bref, c’est plat et pas original du tout.
Même si il est vrai que c’est un premier tome de série, et donc un tome de présentation, cela ne justifie pas tout. De plus, en terme de présentation, c’est vraiment léger : en refermant cette BD, on ne connaît guère plus les personnages, et on ne connaît quasiment rien du monde. C’est bien d’entretenir le mystère, mais là, c’est trop (ou pas assez).
Quant à la narration, c’est surtout sur ce point que cette BD m’a déçue : on sent bien quelques tentatives d’humour, mais ça ne marche pas (en tout cas pas sur moi). Les dialogues ne font pas mouche.
Le découpage est plus qu’étrange, avec des scènes de remplissage, sans grand intérêt, et des plans pour le moins bizarre.
Un album assez moyen, dans un domaine où il faut plus pour vraiment convaincre. A voir si le tome 2 redressera la barre?

Par Gdseb, le 19 juin 2003