ASTER
Yajnah
Talonnée par De Laussor et ses soldats, la petite colonne composée des trois Shri’yads, des deux gardiens du Culte et de leur apprenti et enfin de Niman, a franchi les portes de la cité ancestrale de Purüsh. L’heure de la terrible épreuve avec les Ksatryas est arrivée à l’issue de laquelle Odan, possédé, se révèle être le Samuyada. Fort de cette identité, Odan et ses coéquipiers atteignent la contrée paisible des Tanayas située à proximité du Nijaï, but ultime de la quête. Mais cette quiétude est toute relative car un vent de trahison souffle sur le groupe.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2756000094
Notre avis sur ASTER #3 – Yajnah
Voici l’avant-dernier opus de cette sympathique série concernant la longue quête d’un groupe d’élus parti pour rejoindre le Nijaï, temple légendaire renfermant les secrets de l’origine du peuple des Shri’yads.
Nous retrouvons, en premier lieu, le belliqueux Gadriel de Laussor, envoyé de la grande prêtresse de l’Ata, plus que jamais déterminé à préserver les fondements du Culte (religion en place) et à en découdre avec ceux qui, jusqu’à présent, ont déjoué les périples de leur quête.
Nous revoyons les jeunes gens, Odan, Soyal et Pamu, qui ont hérité de ces curieux talismans sacrés, accompagnés des deux représentants du Culte et de Niman. Ces derniers pénètrent un lieu onirique, à la fois beau et inquiétant et nous réservent bien des surprises encore.
L’étrange peuple de l’ombre, les Ksatryas, fait à nouveau son apparition, peuple indissociable de la quête en cours. Cette fois-ci, ils se dévoilent à nous et affichent clairement leur rôle.
Enfin, on fait la connaissance d’une nouvelle peuplade, les Faénis, êtres humanoïdes évoqués dans le tome 2.
De nombreux rebondissements sont à décompter dans cette quête extraterritoriale qui a le mérite de nous tenir en haleine au gré des apparitions surprises de De Lassor, des dangers inhérents aux régions traversées et des terribles combats que les protagonistes sont amenés à faire.
Les graphiques de Paul Cauuet se bonifient de tome en tome. Alternant les planches lumineuses d’extérieurs désertiques avec celles représentant des sous-sols très sombres, il parvient, sans nul doute, à nous captiver. La beauté des paysages nous touche allègrement servis par une colorisation informatique non agressive. Le travail restitué est, pour ma part, d’un très grand niveau et m’a totalement convaincu.
La prophétie annonçait la venue de quatre Shri’yads. Trois nous sont, d’ores et déjà, révélé. Qu’en est-il du quatrième ? Je ne trahirai pas l’intrigue en vous disant que la réponse se trouve dans ce tome. Vivement la suite !
Par Phibes, le 24 mars 2008
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