ASTERIX
La Grande Traversée
Il n’y a plus de poisson « frais » chez Ordralfabétix. Et comme il ne vend que du poisson venu de Lutèce, il refuse de partir à la pêche. L’inconvénient, c’est que Panoramix en a besoin pour préparer la potion magique.
Astérix et Obélix se proposent alors de partir en mer à bord d’un petit bateau. Mais ils sont pris dans une tempête et s’éloignent des côtes des jours durant. Alors qu’ils n’ont presque plus rien à boire et manger, ils accostent sur une terre inconnue. Les indigènes sont étranges avec leurs visages peinturlurés et leurs coiffes de plumes. Afin de savoir où ils se trouvent, nos deux héros tentent de s’intégrer à la tribu.
Par legoffe, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2012101542
Notre avis sur ASTERIX #22 – La Grande Traversée
Selon Goscinny et Uderzo, les premiers Européens à avoir découvert l’Amérique seraient donc… Astérix et Obélix ! Car c’est bien sur les terres d’outre-atlantique que nos héros échouent. Forcément, ils ne savent pas vraiment où ils sont partis. Ils se croient dans une lointaine colonie romaine.
L’album est donc très dépaysant. Nous voici plongés dans la vie des Indiens avant, un peu plus loin, de croiser la route des Vikings. C’est un vrai clin d’œil à l’Histoire, les auteurs donnant une vision très humoristique de la découverte de l’Amérique par les Normands et expliquant à leur façon pourquoi personne n’en sut jamais rien. Rappelons en effet que c’est le Norvégien Leif Erikson qui fut le premier à atteindre le continent américain vers l’An 1000.
Bien sûr, ça signifie que les auteurs de l’album font ici un anachronisme puisque les aventures d’Astérix se déroulent en 50 avant J.C.
Qu’importe l’Histoire, on passe un agréable moment, avec l’humour bon enfant de la série (les noms des Normands sont irrésistibles) même si ce n’est pas le scénario le plus abouti que Goscinny nous ait offerts jusqu’ici. La traversée en mer est un peu longue et la découverte de cette nouvelle terre débute de manière très lente, d’autant que l’on a tous compris ce dont il s’agissait. Il n’y a donc guère de surprises.
Par Legoffe, le 17 juillet 2007
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