ASTERIX
Le ciel lui tombe sur la tête
Alors qu’ils sont à la chasse aux sangliers, Asterix et Obélix s’aperçoivent que leurs plats favoris sont figés comme des statues, et ce au grand désespoir du sculpteur de menhirs. Tous les animaux de la forêt, ainsi que le village entier sont soumis au même phénomène. Tous ? Non, sauf le druide Panoramix qui, comme Asterix, a pris de la potion magique.
Alors qu’ils essayent de comprendre quelle damnation s’est emparée de leur petit monde, une sphère gigantesque surgit du ciel. Les gaulois craignent alors que le ciel soit en train de leur tomber sur la tête…
Par Foogy, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2864971704
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5 avis sur ASTERIX #33 – Le ciel lui tombe sur la tête
Et bien voilà, moi aussi j’ai acheté ce tome 33 d’Astérix, et moi aussi je l’ai lu, et moi aussi j’ai entendu et lu des tas d’avis plus ou moins cassants sur cette BD… et bien moi aussi j’ai plutôt bien aimé.
Bon alors franchement je n’ai pas adoré, j’ai juste apprécié, sans plus. Il est très clair que ce n’est pas du grand Astérix, il est clair que l’on sent nettement l’absence de Goscinny, mais il est clair aussi qu’Uderzo s’en sort tout de même malgré tout ce qu’on a pu entendre ou lire.
On dira certainement que l’équipe de Sceneario.com est trop gentille voir fayote puisque sur 3 avis, ils sont tous plutôt positifs. Et si c’était que cet album est correct?
Alors quel est mon avis sur cet album ?
-Oui numéroter chaque album est purement commercial.
-Oui le sortir dans plusieurs pays au même moment est commercial
-Oui ouvrir une boutique à 0h00 le jour de la sortie est commercial
-Oui faire de la pub est commercial
-Oui faire des interviews c’est commercial
-Oui laisser le suspense jusqu’au bout c’est commercial
-Oui faire apparaître Superman, un teletubee et des robots ça peut paraître totalement débile…
Et puis si tout ça servait aussi à apporter des sous dans les caisses de l’éditeur afin de permettre à éditer des autres albums qui fonctionnent moins bien, et si la mondialisation et l’appât du gain était une des raisons de la parution d’un tel album, et si, et si, et si… on arrêtait de toujours dire du mal de ce qui marche, et qui rend jaloux un paquet de monde?
Et malgré tout ça j’ai plutôt apprécié alors pourquoi?
Tout simplement parce que j’ai sourit voire même ri avec certaines blagues. Les jeux de mots, les situations sont toujours du même accabit, même si évidemment nous ne sommes pas au niveau de Goscinny, Uderzo s’en sort (seul???) plutôt bien.
Du côté des dessins, pas de soucis, nous avons toujours un bel Astérix, un bon gaillard d’Obélix et toute la tripotée habituelle de villageois. Sans oublier le barde qui, dans ce tome, joue un rôle similaire à d’habitude, mais avec un répertoire bien plus moderne.
Et puis je pense aussi que ce tome 33 s’adresse à un public différent de celui de d’habitude, un public plus jeune, qui lui adorera certainement les délires de Superman et Goldorak, et ne verra pas tout ce que nous, passionnés, pouvons regretter de nos bons vieux Astérix.
En tout cas, voilà, moi j’ai apprécié ce tome 33, et je suis certain que nombre de personnes seront comme moi.
Par AUB, le 27 octobre 2005
Voilà donc le 33ème si attendu…
J’ai été agréablement surpris par ce tome. Il faut dire que le dernier que j’avais lu était "Astérix et Latraviata" que je n’avais pas trop aimé.
J’ai bien aimé celui-ci, même si, comme certains de ceux qui crient au scandale le font remarquer, on ne retrouve pas le même esprit que les bons vieux tomes signés Goscinny et Uderzo. Parce que Uderzo n’est pas Goscinny.
Mais quoi? Ne peut-on laisser son enfant continuer à vivre parce qu’un des parents n’est plus? Moi, je dis non! C’est presque du snobisme intellectuel. D’ailleurs, personnellement, tous les "Astérix" qui ont été produits après la mort de René Goscinny, je les ai beaucoup aimé, sauf donc "Latraviata". Donc, non aux puristes qui se basent sur le seul argument "Astérix est mort avec Goscinny".
Revenons donc au présent tome. Contrairement au tome sus-décrié, "Le ciel lui est tombé sur la tête" contient un début, une fin et un contenu ma foi tout à fait respectable (J’avais trouvé le tome 31 trop disparâtre, comme une succession de gags).
Certes, on peut vraiment être surpris par l’apparition d’extraterrestres chez Astérix, mais bon, ça, c’est l’envie d’Uderzo.
L’histoire est bien menée et j’ai beaucoup ri : Uderzo est inégalable pour ses caricatures (Un Schwarzy en grande forme!) et pour donner des bouilles extraordinaires à ces personnages.
En fait, le seul vrai reproche que je trouve dans ce tome, c’est que c’est vrai que les dialogues sont moins percutants que dans des aventures comme "Astérix en Corse" ou "La zizanie".
Mais comme je le disais, Uderzo n’est pas Goscinny.
Et moi, j’attends avec impatience un tome 34 que j’espère nous offrira Uderzo dans un futur pas trop lointain.
Par PATATRAK, le 21 octobre 2005
Heureusement que j’ai lu cet album très longtemps après sa sortie ! Car si j’en ai lu et entendu du bien, j’en ai surtout entendu du mal. J’ai emmagasiné les témoignages, les réactions. Puis j’ai eu l’occasion de me lancer et, m’attendant au pire du pire, je n’ai finalement pas été si déçu que ça…
Certes, beaucoup de choses sont de vraies nouveautés dans l’univers d’Astérix, mais… ne le dit-il pas lui-même à son compère ventripotent ? « Il va te falloir revoir tes connaissances en arts graphiques !». Uderzo prévenait alors bien qu’il allait volontairement tester quelque chose. Et pourquoi ne pas partir dans l’idée que ce graphisme tant décrié ne sera en fait utilisé que pour les besoins de cette histoire plutôt que d’affirmer tout de suite qu’Uderzo a définitivement pété les plombs !? "N’ayez pas peur !" (Comme disait Karol)
Quand on comprend, en plus, très rapidement, que l’auteur voulait personnifier une certaine adversité entre différentes écoles artistiques (Franco-Belge, Comics et Manga), tout se justifie, je trouve. C’est finalement rien de moins qu’un exercice de style très culotté !
Astérix et Obélix ont découvert des tas de contrées loin de leur village. Ils en ont appris, des choses ! Cette fois, ils en ont appris tout autant que dans d’autres aventures, mais nous ont mis nous, lecteurs, dans la peau de découvreurs. Leurs autres voyages n’avaient pas de secrets pour nous : les Vikings, l’Egypte, l’Amérique : « Waaarf ! On connaît ! » . Là, ceux qui n’ont pas apprécié leur lecture devraient peut-être traduire leur rejet de cette BD comme une impossibilité à savoir s’ouvrir à autre chose que du « connu ».
Comme un album musical qu’on n’adore jamais dès la toute première écoute, je pense qu’il faut laisser le temps au temps et laisser ce tome faire sa place parmi les autres, et surtout avant un prochain album qui réconciliera tout le monde, relevant ceux qui ont crié « beurk » de leur frayeur de bédéphiles maîtrisant les codes du bon et du pas-bon ! Il les a bien eus, hein ?!!!
Par Sylvestre, le 11 décembre 2006
Autant les derniers opus ne m’avaient pas du tout convaincu, autant avec cette trente troisième aventure du petit gaulois, on se retrouve enfin avec un scénario plus abouti. Certes, Uderzo, un dessinateur entré au panthéon du neuvième art, ne pourra malheureusement pas égaler un Goscinny magnifique. Toutefois, le scénario se tient très bien, et ce, du début à la fin. Je me suis même surpris à sourire sur certaines séquences, ce qui ne m’était pas arrivé depuis des lustres sur cette série.
Quoiqu’on en dise, je trouve gonflé de la part d’Uderzo d’avoir amené la science fiction au pays Armoricain.
Cela donne un petit coup de jeune aux aventures des deux gaulois. Confronter des aliens aux terriens guerriers, avec le décalage que cela suppose pour l’époque, mérite de lire ce livre. Voir une brute épaisse en collant, avec le visage de Schwarzenegger, se prendre une baffe par Obelix reste cocasse.
A coups de laser et autres gadgets intersidéraux, une bataille intergalactique au milieu du village est du plus bel effet.
Uderzo n’a pas cherché la surenchère technologique, mais est resté sobre quant au design des vaisseaux et au look des personnages. On pourra reprocher sans doute des couleurs numériques trop voyantes pour l’esprit de la série, mais cela n’enlève en rien l’histoire sympathique que nous proposent les éditions Albert / René.
Bref, un livre qui permettra, je l’espère, de faire revenir les lecteurs ayant perdu le contact avec un personnage qui finalement, nous aura fait rêver pendant notre jeunesse.
Par Foogy, le 14 octobre 2005
Bon, soyons clairs, il faut comparer ce qui est comparable : de toute façon Astérix, sans Goscinny, avec Uderzo tout seul aux commandes, ce n’est pas comparable à ceux scénarisés par Goscinny, justement.
Est-ce que ça vous viendrait à l’esprit de comparer la vieille 4L avec la nouvelle Clio qui vient de sortir ? Non !!!
Alors je pense qu’il ne faut pas comparer cet Astérix avec les vieux, ceux qui ont en plus un petit goût de madeleine car ils ont bercé notre enfance. D’autant plus qu’il est toujours plus facile de progresser que de rester au top.
Donc du coup, je pense que cette BD pour un gamin de 6 ans qui n’a pas ces références, n’est pas mal du tout. Elle n’a certes pas le double niveau de lecture des anciens et qui faisait la délectation des parents, tant pis (j’avoue que le fait de signaler la référence à Audiard en a coupé tout l’effet et m’a déçue…).
Uderzo a envie de mettre en scène des extra-terrestres ? Et alors, pourquoi pas ? Ça change au moins !!! Il faut éviter a mauvaise foi : la même idée venant de Goscinny, les mêmes qui le décrient auraient crié au génie !
Le scénario est un peu creux ? Ce n’est pas ce qui gène le plus les enfants, et je pense qu’il dessine plus pour eux que pour les fans d’Astérix : avez-vous lu la petite dédicace à la fin ?
Au bilan, d’une part je suis certes déçue de ne pas trouver les 2 niveaux de lecture, mais d’autre part, mon petit voisin de 6 ans a adoré et ne veut plus me le rendre, et j’ai moi-même passé un bon moment, quand même.
Par Beuleu, le 2 mai 2006