ATELIER MASTODONTE (L')
L'atelier Mastodonte

Quand Lewis Trondheim lance l’idée d’un atelier ils sont plusieurs à répondre présent à l’appel. Que ce soit Alfred, Bianco, Neel, Pedrosa, Yoann ou plus tard Tebo, chacun voit là l’occasion de travailler dans une ambiance stimulante et conviviale. Mais les petits travers des uns et des autres vont prendre le relais, transformant dès le début la situation en une série de gags ou les petites manies de chacun sont tournées à la dérision par les camarades !
Il n’est pas si facile de cohabiter en pleine harmonie, à moins d’avoir envie d’en rire, bien sur…

Par fredgri, le 18 juin 2013

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Notre avis sur ATELIER MASTODONTE (L’) #1 – L’atelier Mastodonte

Commencée l’été 2011 dans les pages de Spirou, cette expérience graphique est avant tout un très agréable regard sur le monde de la création, comme une sorte de reality show regroupant tout un tas d’artistes connus et admirés. Sous forme de strips chacun continue le récit laissé par le précédent, glissant des gags, se moquant des autres ou de soi-même, l’Atelier Mastodonte devenant ainsi le rendez-vous hebdomadaire à ne pas manquer.

Au même titre que ces énièmes blog-journal qui fleurissent sur la toile, ces strips nous entraînent dans le quotidien d’une bande de potes dessinateurs qui deviennent progressivement davantage des personnages de BD eux-même que les auteurs qu’ils représentent. Il y a cette constante du gag par page, principalement basé sur les habitudes et autre manies de tout ce petit monde. Et d’emblée le système fonctionne très bien. On se prend au jeu de cette énorme complicité que l’on devine derrière ces petites moqueries, derrière ces portraits sans concession et petit à petit on s’attache à tout ce petit monde.
D’autant que rien n’est pris au sérieux, tout est bon pour pointer du doigt le moindre prétexte à rire, que ce soit les doutes de Bianco, l’obsession écologique de Pedrosa, les blagues scato de tebo, le ton autoritaire de Trondheim ou même la bonhomie de Yoann on est à leur côté, on se marre… Ambiance cadavre exquis jouissif.

D’autant que graphiquement c’est très intéressant aussi, qu’il s’agisse des auteurs de l’atelier ou bien des quelques invités (comme Stan et Vince qui reviennent régulièrement) on est transporté dans une succession de planches aux styles très différents et très marqués. Chacun imprégnant l’ensemble de sa patte, constituant ainsi une atmosphère globale fascinante !

Alors bien sur, le mot d’ordre est à l’humour et c’est pour cela que je ne saurais assez vous conseiller cette lecture qui reste très agréable et intéressant d’un point de vue formaliste. En effet, ce regard posé sur les créateurs, sur cette dynamique de groupe est quelque part assez instructif.

A lire !

Par FredGri, le 18 juin 2013

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