AU CENTRE DU NOWHERE
Double fermentation

Au centre du Nowhere poursuit son discours humoristique et surréaliste assez particulier.
Le moins qu’on puisse dire est que le style de Jean-Luc Cornette est décapant et si on n’entre pas dans son imaginaire, on risque fort de décrocher. Difficile à suivre donc mais envie de s’accrocher, paradoxal !
Alors sous le pouvoir de séduction et pour les beaux yeux de Capri, on fait un effort et le jeu en vaut la chandelle. C’est drôle, frais (quoiqu’en imaginant l’alcool du jus de saumon ça le devient beaucoup moins !) et le dessin de Michel Constant est un vrai plaisir de l’œil. Cet auteur arrive à tous les coups, à équilibrer le récit avec un trait régulier et expressif provoquant curiosité, rires et sourires.

Pas forcément très claire donc, pourtant cette série est vite attachante. L’aspect candeur sans doute ou l’espièglerie de certains personnages doit faire son petit effet.
La maquette de couverture est assez amusante et fait obligatoirement penser (les étoiles et la police) à cette série télévisée des années 60 « Ma sorcière bien aimée » dont le générique apparaît tout à fait comme ça.
Cet album est à découvrir pour tous surtout si vous aimez les jolies pin-up, la nature, l’humour, les dialogues déjantés.

Par MARIE, le 29 octobre 2006