Au rythme de mon ruban, tome 1
Volume 1

Alors que la gymnastique rythmique fait son entrée aux Jeux Olympiques, en cette année 1984, Rintarô découvre la discipline par hasard. Fasciné par la beauté des gestes de la prof de son école, il décide de s’inscrire à ses cours.

Mais il doit subir les moqueries de ses camarades, qui y voient une occupation de fille. Quant à son père, qui noie son chagrin dans le travail depuis la mort de la mère de Rintarô, il refuse qu’il s’inscrive à cette activité « de femmelette ».

Le garçon décide de poursuivre malgré tout, soutenu par sa professeur Elle a décelé en lui un incroyable potentiel…

Par legoffe, le 23 juin 2025

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Notre avis sur Au rythme de mon ruban #1 – Volume 1

Le parcours de Rintarô vous invite à découvrir un sport, mais surtout à briser les idées reçues. Et si ce sympathique manga se déroule en 1984, vous verrez que les thèmes abordés restent actuels, surtout en ce qui concerne la gymnastique rythmique, qui est la dernière discipline olympique encore unisexe.

Tout cela, je ne le savais pas avant de lire cette BD. Je n’étais pas surpris par les difficultés rencontrées par le héros du livre, étant de la même génération. La société était alors moins ouverte qu’aujourd’hui, le genre restant une frontière encore relativement hermétique même si elle se fissurait déjà.

J’ai donc eu la curiosité de faire des recherches sur Internet et quelle n’a pas été ma surprise de découvrir que les hommes se battent encore, à l’heure actuelle, pour que leur place soit reconnue dans la gymnastique rythmique. Cela a notamment fait débat lors des JO de Paris. Des athlètes brillants – comme le français Peterson Céüs (dont une biographie vient d’ailleurs de sortir en manga chez l’éditeur Véga) – ont encore fait entendre leur voix, en vain.

Mais revenons à notre manga du jour. Pensé pour les ados, ce récit épais, prévu en deux tomes, est très plaisant à lire. S’il est bâti sur des mécaniques assez classiques, il n’en aborde pas moins de manière efficace la question des préjugés et de la manière dont la société impose encore insidieusement nos actes en fonction de notre sexe. C’est aussi un message sur la possibilité d’aller au bout de ses rêves si l’on y met énergie et conviction.

L’histoire de Rintarô est bien raconté, mais également bien dessinée. Le coup de crayon de Yumi Kurokawa est raffiné. Il sied bien à la mise en valeur de la gym et de ses ballets faits de grâce et de rubans virevoltants.

Un manga vraiment sympa dont la conclusion sera disponible dès la fin du mois d’août !

Par Legoffe, le 23 juin 2025

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