Au temps de l'amour
Alors que Shiori discute dans la rue avec son ami Toda, ce dernier croise une de ses connaissances de la fac, Kageyama. Ce dernier ne s’arrête même pas, ce qui ne surprend guère Toda. « Il n’était pas comme ça avant ». Il est devenu solitaire, mystérieux, avare de paroles.
Solitaire, Shiori l’est aussi. La jeune femme, artiste en devenir, est d’ailleurs troublée par Kageyama. Le hasard le remet plusieurs fois sur son chemin, créant chez elle une véritable attirance pour l’étudiant. Toda la prévient qu’elle n’a aucune chance car Kageyama ne s’intéresse pas aux filles.
Shiori va toutefois se rapprocher du mystérieux jeune homme après qu’elle eut été victime d’un viol au bord de la rivière, un endroit d’habitude enchanteur que tous deux ont l’habitude de fréquenter.
Par legoffe, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782849652268
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Notre avis sur Au temps de l’amour
Asuka publie ici un remarquable manga, écrit avec beaucoup de sensibilité par Yamaji Ebine. L’auteur décrit le mal être et la recherche de l’équilibre de deux âmes solitaires, deux âmes en peine. Sur plus de 300 pages, nous vivons les émois de cette femme et de cet homme à travers des dessins raffinés et des dialogues épurés. Nul besoin de longs textes, les mots disséminés et les visages dessinés suffisent à eux-mêmes.
Sans jamais sombrer dans le voyeurisme, l’auteur aborde des thèmes très intimes. La recherche de l’amour en est un. D’autres ne manquent pas non plus de troubler le lecteur, comme l’homosexualité ou le drame d’un viol. La détresse de Shiori, son enfermement après l’agression, ses troubles de la sexualité sont eux aussi racontés avec une grande sensibilité.
Ce livre est une belle prouesse car il aborde des sujets difficiles sans pour autant sombrer dans la noirceur. S’il peut être largement mélancolique, il fait aussi la part belle aux jolies choses de la vie et à l’importance de l’amour. Il nous parle de la quête de la tendresse à laquelle chacun aspire et c’est tout simplement très beau.
Par Legoffe, le 21 mars 2009
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