AUBÉPINE
Le génie Saligaud

Les parents d’Aubépine viennent juste de déménager à la campagne et la fillette n’aime pas du tout ce changement. Elle qui a un cœur de citadine n’arrive tout d’abord pas à trouver de l’intérêt dans ces paysages sans personne avec qui jouer, ou il n’y a rien d’autre que des petits oiseaux qui font leur nid dans leur coin !!! Toutefois, elle finit par faire quelques rencontres. Il y a d’abord ce petit chien pour qui elle se prend d’affection, puis cette vieille bergère solitaire et enfin cet étrange génie qui lui propose de réaliser trois de ses vœux… Mais bien évidemment, en même temps c’est "La grande migration", un évènements qui n’arrive que tout les quinze ans mais qui cause à chaque fois de très gros dégâts dans la région…

Par fredgri, le 11 avril 2018

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Notre avis sur AUBÉPINE #1 – Le génie Saligaud

Cette nouvelle série nous entraîne dans les pas de la petite Aubépine, une fillette au caractère fougueux et volontaire, qui habitait jusque là en ville et qui doit désormais apprendre à vivre à la campagne. Alors bien sur, elle avait l’habitude de l’Adsl sans problème, des sorties en ville avec ses copains et de la ville citadine fourmillante… Maintenant, elle doit apprendre à compter avec le silence de la nature, les promenades près de la rivière et du village voisin plein de "vieux" !!!

Malgré tout, alors qu’on pourrait s’y attendre assez logiquement, les auteurs ne tombent pas dans le piège de la série démonstrative qui se contente d’accumuler les situations ou le cœur de citadine d’Aubépine est en complet décalage avec le rythme rural… Bien au contraire, très vite ils lancent la gamine dans l’aventure, avec des rencontres qui changent littéralement la donne. Qu’il s’agisse du chien Pelade avec qui elle va très tôt pouvoir parler, de cette vieille bergère énigmatique, mais surtout le génie Saligaud qui certes accepte d’exaucer trois vœux, mais de façon plutôt littérale, provoquant à chaque fois des quiproquo qui sèment la zizanie plutôt qu’autre chose (comme le fait de permettre à Aubépine de parler avec le chien, en omettant de dire que désormais elle ne pourra plus parler humain !!!)
On a donc ici un scénario très habilement rythmé et particulièrement captivant. L’héroïne est très charismatique, très vivante. On découvre à ses côtés cet environnement bourré de charme ou l’on devine très vite qu’il fait bon s’y promener.

Sans forcément aller jusqu’à prendre une position partisane, cette agréable nouvelle série entreprend de réhabilité l’esprit de la campagne avec cette fillette déracinée qui va vivre de drôles d’aventures fantastiques !

A noter que dans le Spirou du 11 avril prochain il y a quatre pages inédites (qui ne sont donc pas dans l’album) ou Aubépine va se balader vers le barrage et décide de sauver un petit agneau bloqué par les eaux !

Je ne saurais donc assez vous recommander de vous pencher sur cette sympathique série qui n’a pas fini de nous surprendre, soyez en surs !

Par FredGri, le 11 avril 2018

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