AUTRES GENS (LES)
Les Autres Gens

Ce tome 3 reprend les épisodes sortis quotidiennement durant le mois de mai sur le blog des Autres Gens. On retrouve donc tous les personnages des épisodes précédents avec quelques nouveaux qui font leur apparition. On retrouve Mathilde complètement blasé du climat parisien qui part faire un tour du monde et respirer un peu avec son agent immobilier. Arnaud réalise alors combien il est amoureux de Mathilde et Camille, elle, rencontre un beau garçon. Pendant ce temps, Emmanuel profite toujours de la très charmante compagnie de ses voisins. Et puis il y a aussi le richissime frère d’Hyppolite, Anatole, qui s’est suicidé en se jetant d’un immeuble.

Par Placido, le 12 septembre 2011

Notre avis sur AUTRES GENS (LES) #3 – Les Autres Gens

Ca fait toujours plaisir d’ouvrir une intégrale des Autres Gens, parce que l’avantage des séries et ici plus particulièrement du feuilleton, c’est qu’on commence à les connaître, les gens qui font partie de cette histoire et puis ils nous intéressent drôlement, ces personnages, parce qu’on les aime bien. Et même si depuis le tome 2, on a un peu oublié tous leurs problèmes, le petit résumé une fois de plus très réussis, signé cette fois-ci Marion Montaigne, nous rafraîchis immédiatement la mémoire.

Mais cette fois-ci, pour ce qui est de la suite des événements, j’émettrais un petit bémol. Là où dans les deux tomes précédents nous étions principalement concentrés sur la vie amoureuse de ces jeunes étudiants, les relations conflictuels des couples plus âgés et des questions d’argent et de société, là où tout restait relativement simple, intelligent et touchant, nous nous dirigeons maintenant vers des histoires plus sérieuses, plus graves mais aussi de moins en moins réalistes.

Que ce soit du côté des sombres histoires de familles chez les Offman que du côté de l’étrange petit amis de Camille, Gédeon. La simplicité des débuts laisse petit à petit place à des choses plus alambiquées et tordues.
Bien sûr on retrouve toujours la très belle patte scénaristique de Thomas Cadène pour nous retranscire les sentiments avec beaucoup de pertinence, d’agilité et d’humour (la découverte d’internet par le père de Mathilde sont des scènes formidables), aussi, il est peut-être injuste de critiquer la volonté de l’auteur de développer des histoires un peu plus graves et capillotractés mais je trouve que cela a un peu perdu de son charme et l’on finit par s’identifier de moins en moins aux personnages.

Je ne pourrais malgré tout que continuer de conseiller cette Bédénovela qui reste, dans le paysage actuel, une très bonne réussite sur un format tout à fait nouveau et frais. Et puis ça permet aussi de profiter du talent d’un bon nombre de dessinateur aux styles graphiques pour le moins variés.

Par Placido, le 12 septembre 2011

Publicité