AVANT L'INCAL
Détective privé de classe "R"

John Difool et Deepo vivent avec le robot Kolbo 5. Ce dernier leur a sauvé la vie (voir tome 1). John considère Kolbo5 comme un père.
Un jour où Difool retrouve ses amis de Cité-puits et où ils font une bringue d’enfer, ceux-ci décident de dérober une des pièces maîtresses d’une exposition consacrée au butin de la campagne de Méga-Mex : une statuette représentant un Dieu oublié en or synthétique.
En fait, les larrons veulent se servir de John et lui faire porter le chapeau. Malheureusement pour eux, ils sont tous arrêtés au moment du casse, car la police leur a tendu une embuscade. Et John Diffol est récompensé : on le nomme <Détective  de classe "R">. En fait, c’est Kolbo5 qui a prévenu la police en imitant la voix de Difool.
Sa première mission sera d’escorter une aristo qui compte s’éclater dans les bas niveaux et surtout dans l’hôpital du Saint-Prèz.

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur AVANT L’INCAL #2 – Détective privé de classe "R"

Ce deuxième tome s’intéresse aux premiers pas de Difool en tant que détective de classe "R".  C’est aussi là que l’on va croiser le personnage de Louz de Garra, l’aristo.
L’intrigue est assez riche, il s’y passe beaucoup de choses en 50 pages. Il y a de nombreux détails et de  bonnes idées dans ce récit. Regardez : Jodorowsky annonce l’avènement de la télé-réalité avec les émissions de Diavaloo, les télé-adds, etc…La publicité d’un produit comme le Cocalfol (combien de fois est-il cité ou  voit-on cette marque ? ).

On va croiser aussi le Méta-Baron qui prend sa retraite, en ayant néanmoins mis un terme à une manifestation qui dégénère. Et pour annoncer que c’est fini, il jette ses gants au pieds de… John Difool.
Dans ce tome 2, on a aussi une enquête policière comme dans les vrais romans noirs avec détective, femme fatale, whisky, etc…
Cette série Avant l’Incal se situe dans la même veine que la série d’origine. Elle prend même plus d’importance que la série phare.
Ce deuxième tome confirme tout le bien que l’on pensait en lisant le tome 1.

Par BERTHOLD, le 24 août 2006

Publicité