Avenirs en solde

 
M. Jean-Marc Marque est conseiller en absolument tout. Que vous ayez un problème professionnel, un problème de santé, un problème de couple ou quoi que ce soit d’autre (ou de pire !), vous pouvez aller frapper à sa porte. Fort de sa réputation de touche-à-tout, son cabinet ne désemplit jamais et ce sont des clients de toutes sortes qui s’y succèdent. Mais… Allez savoir s’ils ne repartent pas avec plus de problèmes qu’ils n’en avaient en rentrant ! Car autant vous prévenir : M. Marque est assez spécial, dans son genre…
 

Par sylvestre, le 26 septembre 2019

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Notre avis sur Avenirs en solde

 
Un nom de héros "qui marque" (huhuhu) et un métier tout indiqué pour que chacune de ses consultations se transforme en un sketch, voilà une formule propice à ce que l’humour aille tout azimut en fonction des caractéristiques des différents clients qui se pressent devant le fameux conseiller multi-lames !

Le lecteur est accueilli comme s’il se présentait au cabinet dès qu’il ouvre la couverture cartonnée de la bande dessinée. Et est prévenu qu’il y a du monde avant lui ; référence aux histoires courtes qui sont à découvrir dans le livre.

A ce stade, on ne sait pas encore à qui on a affaire. Mais dès le premier épisode, on est mis au parfum et on sait qu’il ne faudra rien chercher de trop sérieux ou de trop philosophique dans cette BD ! Ses premiers clients sont en effet trois des sept nains de Blanche Neige qui veulent se
reconvertir dans le porno !

Ça veut taper fort d’entrée, mais la composition des planches (un brin bordélique) et le contenu (surtout !) déçoivent. Mais qu’à cela ne tienne : d’autres épisodes suivent qui sauront peut-être remonter le niveau !? Sauf que non… Et que c’est comme ça jusqu’au bout ! Avenirs en solde donne du début à la fin l’impression que l’auteur lui-même n’est pas convaincu par ce qu’il fait. C’est poussif, ce n’est pas drôle… Malgré deux ou trois pointes d’originalité furtive, rien ne prend.

Sacré supplice que cette lecture, donc ! (Même la couverture n’est pas belle !) Bref, BD que je ne conseillerai pas et dans laquelle le lecteur ne manquera pas de faire sien le texte d’une bulle (p. 123) qui dit : "Pourvu qu’il y ait jamais de tome 2…"
 

Par Sylvestre, le 26 septembre 2019

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