AVENTURE "CLASSIC" DE TANGUY ET LAVERDURE (UNE)
Menace sur Mirage F1

Avec Menace sur Mirage F1, nous retrouvons Tanguy et Laverdure dans les  années 60/70. De plus, ce qui est bien pour cette aventure, en deux parties, c’est que le scénario est à l’origine un roman de Jean-Michel Charlier : L’avion qui tuait ses pilotes, qu’adapte Patrice Buendia.
Et, ma foi, j’ai vraiment eu l’impression de me retrouver à lire les premiers Tanguy et Laverdure, lorsqu’Uderzo mettait en images les textes de Charlier.
Ce premier tome est excellent. L’intrigue nous replonge parfaitement dans cette période avec les débuts du Mirage F1.
Le récit se met en place assez rapidement. L’intrigue nous est vite révélée et le suspense se met en place rapidement, pour ne plus nous lâcher jusqu’au drame final. Jusqu’au bout, le lecteur se pose la question de savoir s’il y a vraiment sabotage ou s’il ne s’agit que de problèmes techniques. De plus, parmi les quatre pilotes étrangers, certains ont des attitudes bizarres. Y a t’il un traite ou bien est-ce autre chose ? On reconnait bien là un récit à la Charlier avec tout ce qu’il faut de textes techniques, de rebondissements et d’humour. Nous retrouvons Ernest Laverdure toujours amoureux et toujours aussi gaffeur !

Le dessin de Michel Durand est parfait. Il m’a donné l’impression de retrouver le style Uderzo.  Le graphisme est fouillé, détaillé tout en étant clair et limpide. Je peux dire que sur Taïaut sur Bandits !, surtout par la partie dessin, j’ai pris vraiment plaisir à lire et à admirer le travail de Durand sur ce titre.  Son style allie tout aussi bien le style comique, avec les facéties de Laverdure, mais aussi, les scènes d’aviation spectaculaires. Il compose à merveille la période de la fin des années 60, il donne aussi le bon rythme à cette histoire.

Une agréable surprise que cet album. Un premier tome que je vous recommande sans hésiter un instant.
A noter que ce tome est disponible dans un coffret avec le tome 3 des Aventures de Buck Danny "Classic" : Les Fantômes du Soleil !

Par BERTHOLD, le 20 avril 2016