AVENTURE DE MEGALUS (UNE)
La planète des ombres

Megalus, agent du B.R.A.I.N., est intervenu sur une affaire paranormale dont la victime était une certaine Deborah Gazoline après quoi, quelques jours plus tard, il sera envoyé en mission en Antarctique où il retrouvera, à sa grande surprise, cette même Deborah entièrement sous l’emprise du chef des lieux, une gigantesque araignée qui fera s’arracher de la Terre et ce vers l’espace le bateau-vaisseau dans lequel tout ce petit monde se trouve !

Megalus parviendra à vaincre cette araignée géante, mais de nouvelles aventures n’attendront pas pour se présenter : vampires, voyage en préhistoire et belles femmes allaient être au programme…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur AVENTURE DE MEGALUS (UNE) # – La planète des ombres

Top funky !!! On sait bien que lorsqu’on retourne vers des BD qui affichent quelques dizaines d’années, on se doit d’être plus indulgent que vis à vis de production plus récentes. On sait bien en effet que les techniques ont évolué, voire que d’autres ont été inventées, depuis. Mais là, on a pourtant bien le cas d’un album dont on ne sait plus trop en fin de lecture si son côté monument du kitsch était calculé ou si vraiment l’auteur se prenait au sérieux !

Des dialogues ou des noms à hurler de rire, des monstres d’un classique navrant, un rapport à l’espace et aux E.T. qui font passer bien des navets SF pour des chefs d’œuvre ! Même le titre semble formaté et sans grand rapport avec le récit : il fait juste très titre SF de base…

Et pourtant… Mis à part ces couleurs et cette impression tout droit sorties des eighties, mis à part un scénario décousu qui pour ainsi dire n’existe pas ou n’est qu’une suite de situations et de prétextes à dessiner pin-ups et monstres, on voit bien que J. Brunier avait quelque talent. Les femmes qu’il dessine sont bien faites, généralement bien proportionnées. Les vignettes ne sont jamais peu remplies… Bref, il y a du boulot : l’auteur n’a pas ménagé sa peine.

N’empêche qu’au final, cette aventure de Megalus restera plus le souvenir d’une lecture "has been" (ou "shouldn’t have existed") qu’une véritable découverte du feu de Dieu ! Aventures SF et érotisme… Les fans de Serpieri pourront jeter un coup d’œil, histoire de faire – vite fait – la comparaison. Les autres seront bien inspirés d’aller chercher d’autres lectures plus intéressantes.
 

Par Sylvestre, le 3 janvier 2009

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