AVENTURES EXTRAORDINAIRES D'ADELE BLANC-SEC (LES)
Le démon de la tour Eiffel

A la fin du premier tôme, alors que tout semble fini pour Adèle Blanc-Sec, elle rencontre le mystérieux Simon Flageolet, qui semble, lui aussi, interessé par le butin emporté par Joseph.
Adèle en un peu marre d’être ainsi manipulée par tous, elle décide de prendre les devants.
Tout d’abord, pourquoi tant de monde semblent s’intéresser à cette statuette du démon Pazuzu ? Qui a bien pu tuer l’acteur Joseph Montevideo ? Qui en veut à sa propre vie au point de foutre le feu à son fiacre ?…
Adèle va devoir trouver des réponses à toutes ces questions, même si, pour cela, elle doive affronter des forces qui la dépassent !!!

Par fredgri, le 1 janvier 2001

Notre avis sur AVENTURES EXTRAORDINAIRES D’ADELE BLANC-SEC (LES) #2 – Le démon de la tour Eiffel

Dans la droite lignée du précédent numéro cet album commence vraiment très bien et se finit de manière un peu précipitée. Quoique que franchement moins brouillon que "Adèle et la bête". Ce "Démon de la tour Eiffel" ne se lance donc pas dans mille et une intrigues en même temps, on reste assez dans une intrigue global même si Tardi se permet de semer des éléments qui seront développés dans las albums à suivre !
On sent énormément de recherche de la part de l’auteur au sujet des rues de Paris, des ambiances, des vêtements, même si son style graphique penche plus vers la caricature. Ce qui fait qu’on s’imagine assez bien les lieux de l’action, c’est un Paris aujourd’hui disparu du début vingtième siècle.
Etrangement, Tardi est assez avare de figurant, tous les protagonistes ont un rôle bien particulier et donc parfois cela fait assez vide dans les coins !
Mais ce qui est le plus étrange dans cette série c’est son genre, en effet, on n’arrive pas trop à savoir comment le définir, un étrange mélange entre science, polar, espionnage… L’héroine principale est très nonchalante, elle semble se moquer de ses ennemis, être complètement dépassée d’un côté et totalement manipulatrice de l’autre… En tout cas, une chose est sure, cette Adèle est vraiment atypique…
Tardi donne l’impression d’être la plupard du temps en roue libre dans cette série, racordant les éléments au fur et à mesure, amenant ainsi un souffle d’étrangeté avec cet univers un peu barré tout de même !

Une série à découvrir en tout cas !

Par FredGri, le 27 octobre 2005

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