AVENTURIERS DE LA MER (LES)
Vivacia
Althéa Vestrit a bien du mal à accepter que son propre père ai confié le commandement de son Vivenefs à cet incapable de Kyle, son beau fils, d’autant que la situation à Terrilville dégénère lentement, poussant ses habitants à de plus en plus se serrer la ceinture, le gouverneur ne respecte pas les anciens traités et les grandes familles de marchants voient leurs terres leur échapper progressivement… Mais, il y a toujours les fabuleuses Vivenefs, ces bateaux vivants qui règnent sur les océans, qui ont fait la réputation et la fortune de ces familles…
Althéa n’a pourtant pas dit son dernier mot, malgré le fait qu’il lui est dorénavant interdit de monter à bord de "son" Vivenefs: Vivacia ! Sur le quai elle fit une promesse a ce dernier, un jour elle réussira à le récupérer, malgré la mainmise de Kyle…
Par fredgri, le 24 juin 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782302025509
Notre avis sur AVENTURIERS DE LA MER (LES) #1 – Vivacia
Trois ans après avoir créé sa grande saga "L’assassin Royal" Robin Hobb lance cette nouvelle série qui se passe dans le même monde.
Ainsi, arrive ensuite, chez Soleil,son adaptation qui nous entraîne dans les traces de la jeune Althéa, à la reconquête de son bateau vivant, Vivacia !
Dès les premières planches, on a tout de même l’impression que cette série s’adresse surtout aux familiers de cet univers (ce qui n’est pas mon cas !). Plusieurs éléments quelques peu opaques semblent renvoyer à une histoire parallèle, qu’il s’agisse du vocabulaire comme certaines scènes (avec les serpents marins, au début, dont on ne saisit pas complètement toutes les allusions…). Oh, cela ne gène pas vraiment la lecture, car une fois dépassés ces passages on entre de plein fouet dans les enjeux de l’histoire, c’est juste qu’il faut prendre sur soi !
Le scénario établit donc très clairement la position de chacun, les bases de cet univers de marchants, leurs héritages qu’ils se lèguent, le rapport de force qui va entraîner le reste de l’intrigue. On a tout de même le sentiment que les caractérisations tombent un peu trop vite dans la caricature, dans des traits brossés un peu grossièrement, que ces personnages manquent de contours, de relief ! Du coup, certes c’est agréable à lire, mais il n’y a réellement aucune surprise. Les gentils sont évidemment injustement spoliés et les méchants, vraiment très méchants et manipulateurs, sont de parfaites crapules méprisantes. C’est un peu dommage que le récit se cantonne à des archétypes sans finesse !
Par contre, même si on devine que la suite va lui laisser davantage de place, je trouve que le scénario n’exploite pas des masses cette fameuse Vivenefs, préférant se concentrer sur les conflits d’intérêt entre les membres de la famille Vestrits. Ce qui fait qu’on a un peu de mal à réellement appréhender le lien qui s’est créé entre Vivacia et Althéa, ou même simplement à s’attacher aux personnages !
Toutefois, on se laisse assez rapidement prendre au jeu de cet univers qui promet d’être complexe. Il faut juste donner aux protagonistes le temps de prendre leur place !
Graphiquement, on a un dessin suffisamment expressif qui remplit honnêtement son rôle, sans excès, c’est vrai, mais cela fonctionne très bien comme ça !
Un série à surveiller quand même, ne serait-ce que pour voir comment tout cela va progresser !
Par FredGri, le 24 juin 2013
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