B.P.R.D.
The Black Goddess

Certaines séries, quand elles sortent, sont pour moi un évènement. je sais que quand je vais la lire (et même la relire), cela sera un vrai bonheur, un plaisir, un grand moment. Cette lecture, je la savoure, je l’apprécie, je n’en perds pas une miette.
Je sais d’avance que l’histoire et le dessin vont me plaire.
La série B.P.R.D. en fait partie.
Je me suis donc installé sur le canapé et j’ai ouvert ce tome 11. Dès les premières pages, je suis scotché.

The Black Goddess est la deuxième partie de la trilogie The Scorched Earth.
Dans cette nouvelle aventure, nos agnets du B.P.R.D se lancent à la recherche de Liz Sherman en espérant la sauver.
Mais les auteurs vont nous donner un bon nombre de rebondissements et de surprises. Vous pensiez pas que cela allait être une aventure toute simple genre " on tape sur les méchants et on sauve la belle "? Que nenni ! Attendez vous à avoir des frayeurs, à sortir vos kleenex et d’être vraiment pris par le récit.

Mignola et Arcudi vont vous dévoiler les origines de Memnan Saa. Est-il aussi "bad guy" que vous pourriez le penser ? Ca, c’est ce que vous vous direz en lisant ces pages. Les auteurs vont aussi nous faire revivre la période Lobster Johnson avec la découverte de son QG ou en écoutant le récit de McTell.
D’ailleurs, concernant ce personnage, une énorme surprise nous attend, mais je n’en dirai pas plus.
Arcudi et Mignola vont aussi nous montrer Abe Sapien et Johann Kraus comme vous ne les avez jamais vu. Abe menaçant un prêtre de son arme et Johann assassinant un autre moine d’un coup de couteau. Pour délivrer leur amie, ils sont prêt à tout.

Guy Davis, encore une fois, est au top au dessin. Il va vous en mettre plein la vue avec des scènes de combats entre les agents du B.P.R.D. aidé des hommes du temple d’Agharta et les grenouilles (voir les tomes précédents) alliés à d’autres créatures et à des machines monstrueuses. Là, Davis laisse éclaté son talent. N’oublions pas qu’il est aussi à l’aise dans les scènes intimes ou émouvantes.
Encore une fois, il faut admirer son sketchbook qui nous en apprends toujours plus sur son travail. Ses travaux préparatoires sur les créatures sont impressionnants.

Saluons aussi les couleurs de Dave Stewart qui donnent un ensemble homogène et cohérent à l’univers d’Hellboy.

Allez, va falloir attendre le prochain tome  B.P.R.D. : The King of fear pour avoir le fin mot de l’histoire. L’attente risque d’être éprouvante.

Par BERTHOLD, le 7 novembre 2009