B.P.R.D.
Champ de bataille

Alors que Johann Kraus a réussi à trouver un corps capable de contenir sa projection ectoplasmique et qu’il peut profiter des plaisirs de la vie, quelque chose semble agacer le capitaine Benjamin Daimio.
Abe Sapien s’occupe du transfert de Feral Daryl, le Wendigo. Liz Sherman, elle, est troublée par une vision qu’elle a eue.

Connecticut : un agent fédéral se fait voler sa voiture et sa mallette par un étranger sur une route. L’étranger semble se diriger vers le Q.G. du B.P.R.D. au Colorado.

 

Par berthold, le 4 février 2010

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2 avis sur B.P.R.D. #8 – Champ de bataille

Delcourt continue de traduire la saga du B.P.R.D.. Ce nouveau tome va encore une nouvelle fois nous séduire, nous divertir, nous faire trembler et nous surprendre.
A l’écriture du scénario, nous retrouvons John Arcudi et Mike Mignola, le créateur de Hellboy et du B.P.R.D., accompagné par le talentueux Guy Davis (Sandman Mystery Theatre) au dessin et Dave Stewart aux couleurs.
Bref, une équipe soudée et qui depuis quelques temps nous offre une saga de grande qualité concernant le B.P.R.D.

En effet, lorsque vous entamerez la lecture de ce tome, vous n’arriverez plus à le lâcher. Comme avec un roman de Stephen King, vous serez pris par l’histoire et peu à peu, vous sentirez monter la tension, la peur qui accompagne les membres du B.P.R.D.

Je ne vais pas vous dévoiler l’intrigue car sinon, il n’y aurait plus de surprises et ce serait bien dommage !
Mais sachez que vous apprendrez le secret de la résurrection du capitaine Daimo, ce qui trouble Liz Sherman, mais aussi ce qui attend Kraus avec son nouveau corps. Vous retrouverez aussi le Wendigo, cette créature mythique que l’on avait pu voir dans B.P.R.D., the universal machine lorsque Abe Sapien racontait une mission qu’il avait effectuée avec Hellboy. D’ailleurs, je trouve assez fort comment les scénaristes arrivent à tout lier ici, comment des choses anodines apparues dans des tomes précédents trouvent une place majeure dans un autre récit. De même que lors d’une scène assez forte ici, nous croiserons Lobster Johnson.

Guy Davis est toujours aussi bon et impressionnant au dessin. Je trouve qu’il s’est approprié cette série et a su y mettre sa touche. D’ailleurs, les couvertures originales des 5 tomes parus aux Etats-Unis sont signées Davis et non pas Mignola, qui a fait la couverture de ce bouquin reprenant les 5 épisodes. Mais surtout, ne ratez pas sa série The marquis disponible chez Dark Horse.
Davis nous offre de nombreuses scènes cultes et certaines sont assez gores. L’ambiance par moment, bien qu’il n’y ait pas trop de rapport, me rappelle le chef d’œuvre de John Carpenter, The Thing.

Encore une réussite de la part de Mignola, Arcudi et Davis, dont on attend avec force la suite des aventures du B.P.R.D.

 

Par BERTHOLD, le 4 février 2010

J’ai découvert la série B.P.R.D. tout récemment en succombant aux chroniques enthousiastes de BertholD et franchement je ne regrette pas ! Après des débuts peut-être un peu balbutiants (mais toujours divertissants), la série à réellement pris son envole à partir du troisième volet Le fléau des grenouilles. Les deux scénaristes Mike Mignola et John Acurdi s’inspire de l’univers de H. P. Lovecraft et se l’approprie pour créer une cohérence avec le monde d’Hellboy. Les personnages sont particulièrement bien travaillés, chacun possède son histoire propre au sein même de l’intrigue générale, ce qui représente je pense l’une des grandes qualités de la série. Un autre point fort est incontestablement le dessin de Guy Devis. Absolument superbe, toujours soigné, détaillé et précis (ce qui n’est pas vraiment le cas de tous les comics), il nous transporte dans la dimension du fantastique avec une aisance : jubilatoire.

Dans ce huitième tome, on va en apprendre d’avantage sur les origines du capitaine Benjamin Daimio et d’un coup cet homme plutôt antipathique et brutal se révèle être quelqu’un de fragile et un personnage bien plus subtile que l’on aurait pu l’imaginer lors de sa récente entrée au B.P.R.D.. Encore un de ces retournements de situation dont Mignola et Acurdi ont le secret… La plupart de l’intrigue de Champs de bataille se déroule au sein même des locaux du B.P.R.D. et l’ambiance de huis clos associée à des scènes plutôt du genre sanguinolent offre une atmosphère singulière et oppressante à ce tome.

B.P.R.D. est une série captivante dont il serait vraiment dommage de passer à côté. Un must !

Par melville, le 23 août 2010

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