B.P.R.D. - L'ENFER SUR TERRE
Exorcisme

L’Enfer sur Terre se déchaine toujours. Les agents du B.P.R.D. ont toujours autant à faire.
Ce feuilleton vaut vraiment le détour depuis les débuts lorsque cela la série s’appelait tout simplement B.P.R.D.

Mike Mignola et John Arcudi n’arrêtent pas de nous s urprendre avec cette saga. Le fait que nous ne suivons que quelques agents du B.P.R.D., dont Liz et Johann (dans l’armure du Sledgehammer 44), sans oublier Kate Corrigan. Nous découvrons qu’une aide venue "d’ailleurs" est liée à Abe Sapien. On notera que la menace annoncée etait prévue depuis un bon moment, et cela du temps où Hellboy était encore agent du B.P.R.D.
Ce récit est riche en rebondissements, en surprises. L’intrigue reste passionnante. N’en disons pas trop pour ne pas dévoiler le dénouement de ce tome et son final fracassant !

Dans la deuxième partie de ce volume, nous suivons une jeune agent du B.P.R.D. nommée Ashley Strode, "fan" de Liz Sherman, qui affronte démons et fantômes. Strode se spécialise dans l’exorcisme, à sa façon. Elle acquiert un certain savoir faire pour venir à bout de ces menaces. C’est une nouveau personnage feminin, à fort caractère qui n’a pas froid aux yeux. Encore une belle héroine a rajouter aux membres de la B.P.R.D.

Mike Mignola, avec l’aide de Cameron Stewart puis de Chris Roberson, nous présente cette héroïne en nous en dévoilant un peu plus sur sa personnalité. Le personnage est intéressant et apporte un plus à la série. Nous sortons un peu des intrigues habituelles et du combat que mène le B.P.R.D. pour sauver le monde.
C’est avec plaisir que nous retrouvons aussi Kate Corrigan. Nous faisons la connaissance d’Ota Benga, un vieil homme qui a bien des secrets.

Graphiquement, Cameron Stewart sur la partie de l’Exorcisme, est impressionnant ! Son style est exceptionnel. Les personnages ont de bonnes gueules et les expressions sont judicieuses. Mike Norton, sur L’Exorciste, fait un travail tout aussi bon. Les deux artistes nous entrainent dans  une terrible ambiance démoniaque. Deux artistes, servis aux couleurs par Dave Stewart toujours aussi impérial !

Laurence Campbell, quand à lui,  nous montre un travail graphique somptueux. Certaines cases sont tout simplement exceptionnelles et incroyables. Il met beaucoup de noirceur dans ces pages. Ce qui est assez normal, vu que la fin du monde semble proche. Le dessinateur créé une sacrée ambiance angoissante.

Ce septième volume est une très bonne lecture. Une série unique et exceptionnelle.

Par BERTHOLD, le 3 mars 2018