BACK IN TOWN
Gloire aux trottoirs !
Après quelques années passé à la campagne, un jeune couple décide de retourner à Paris. Eux y retrouve l’art de vivre en ville et pour leur petite fille c’est la grande découverte. Entre enthousiasme et désilusion, ce retour à la ville leur reserve à coup sûr quelques surprises…
Par melville, le 27 mars 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782205062649
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Notre avis sur BACK IN TOWN #1 – Gloire aux trottoirs !
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas du tout accroché à cet album, j’ai même eu pour tout vous dire du mal à le finir.
Gloire aux trottoirs ! pose les bases de la nouvelle série Back in town inspirée du vécu d’Anne Baraou la scénariste. Pour être parfaitement honnête je n’étais au départ pas franchement emballé par le pitch mais bon on ne sait jamais, des fois on peut avoir de bonnes surprises… Je me suis donc lancé dans la lecture et le moins que l’on puisse dire est que le charme n’a pas opéré. La construction du récit est assez maladroite, on ne voit pas du tout où veut en venir son auteur. Il y a bien en trame de fond une vague intrigue journalistique mais on y accorde que peut d’intérêt et de temps à autres, là comme ça, sans qu’il y ai de raison apparente, Anne Baraou nous glisse quelques banalités sur la déforestation ou la faim dans le monde, pourquoi pas, personnellement je ne suis pas convaincu… Ensuite viennent les dialogues, alors là je me dis que je n’ai pas vraiment dû saisir le second degré ou l’ironie qui y étaient cachée, parce que je les ai trouvé parfois plus que proche de la niaiserie. Après reste les dessins de Nicolas Hubesch qui, légèrement tremblés et rehaussés par une mise en couleur pleine de douceur donnent un rendu final agréable mais qui ne se suffit pas à lui-même pour porter ce retour à la ville.
Alors voilà, peut-être que je suis passé complètement à côté de cet album, peut-être que je n’en ai pas saisi toutes les subtilités. Mais en tous les cas une chose est sûre : il m’a laissé de marbre.
Par melville, le 27 mars 2010