BADASS COP & DOLPHIN
Volume 1

Boyle Samejima est l’archétype du super flic, beau gosse, fine gachette et prêt à tout pour rester un héros. Seulement voilà, on est au Japon et ce profil fait un peu tâche dans un univers policier polissé, où se servir de son arme doit rester l’exception absolue.

Suite à un énième « dérapage », Boyle est muté dans un archipel perdu du Pacifique. Mais le lieu est moins tranquille qu’il n’y parait. Ses nouveaux collègues lui présentent une petite fille mise sous protection du commissariat en raison des menaces d’une secte appelée « Culte de la Mer ». A sa grande stupeur, Boyle découvre que l’inspecteur adjoint chargé de la protection de la gamine est un… dauphin humanoïde !

Par legoffe, le 23 mai 2022

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Notre avis sur BADASS COP & DOLPHIN #1 – Volume 1

Si vous ne connaissez pas l’esprit déjanté de Ryuhei Tamura, auteur de Beelzebub, le résumé de l’histoire vous aura donné un léger avant-goût de ce que recèle sa nouvelle série. Mais il faut vraiment lire le manga pour prendre la mesure du grain de folie qui souffle sur le petit monde de Badass Cop & Dolphin.

Imaginez un flic super fort, intrépide, terreur des malfrats et soudain envoyé dans une île paumée. Là-bas, il est d’abord frappé par la taille de la poitrine de son équipière puis par le physique de l’inspecteur adjoint, un… dauphin ! Et un dauphin anthropomorphe, qui parle et qui est aussi un super flic.
Mais il y a encore plus dingue : certains « adversaires », aux apparences humaines, peuvent – en fait – cacher un poulpe explosif ou une tortue étrange.

Si chaque chapitre permet de découvrir une enquête ou une intervention de la police, il existe un vrai fil conducteur basé sur la petite fille et le mystérieux groupuscule du « Culte de la Mer ». Ça donne un peu plus d’intérêt au scénario pour peu que l’on rentre dans le trip de Tamura.
Pour ma part, j’ai trouvé l’ensemble plutôt amusant, mais tout en ayant eu du mal à adhérer totalement aux délires de l’auteur. Peut-être aussi parce que j’ai trouvé que les deux principaux flics manquaient finalement de charisme.
Bref, à mon avis, selon les goûts, ça passe ou ça casse !

Côté dessins, il faut saluer le travail de l’auteur, qui a vraiment le souci du détail. Les pages sont fouillées, assez réalistes, modernes. Les cases sont découpées de façon variée pour participer au dynamisme de l’ensemble. Bref, ça déménage !

Par Legoffe, le 23 mai 2022

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