BALLE TRAGIQUE POUR UNE SERIE Z
Tome 1
Eté 1957, Los Angeles, les Studios Disney de Burbank. Jimmy White est acteur dans une série pour enfants où il y est question d’un vengeur masqué qui signe son nom à la pointe de l’épée et qui est interprété par un certain Guy Williams. Jimmy ne comprend pas que son agent, Brenda, lui ai trouvé une place dans cette série insipide. Heureusement, il y a son amie, Sally Davis, qui y joue aussi. Ce jour là, Jimmy doit tourner un duel à l’épée avec Willians, mais ça tourne mal, White est blessé à l’épaule et se retrouve à l’hopital. Mais il ne peut pas se permettre de ne pas pouvoir travailler, il doit 5000 dollars à Battaglia. Quand à Sally Davis, elle se rapproche du producteur de la Fox, Buddy Drummond, pour pouvoir avoir un premier rôle, ce qui rend Jimmy jaloux…
Le lendemain, lors du tournage d’un épisode, Sally est touchée par une balle et meurt. Ce n’est pas un accident. Les policiers, dont un certain Boyd, qui connait bien White, trouvent des preuves qui incriminent White. Il prend alors la fuite…
Par berthold, le 7 février 2019
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782344024621
Publicité
Notre avis sur BALLE TRAGIQUE POUR UNE SERIE Z #1 – Tome 1
Voilà le nouveau polar signé Roger Seiter.
Son intrigue se situe en 1957. Nous sommes entrainés dans les studios Disney, à Burbank, où se tourne la série Zorro. Le personnage principal est un acteur minable qui joue plusieurs rôles dans la série. Nous découvrons qu’il a aussi quelques défauts. Soudain, tout va de travers pour lui.
Accusé d’un crime, il prend la fuite…
Le scénario tient bien la route et nous réserve quelques belles surprises. Nous retrouvons tous les ingrédients d’un polar, façon James Ellroy entre autres. Des flics entêtés, des mafieux, une femme fatale et une bonne vision du Los Angeles de l’époque. Les amateurs de la série Zorro retrouveront quelque part leurs âmes d’enfant en assistant au tournage de quelques scènes.
Pascal Regnauld a son propre style et son propre code de couleurs. Après "Trou de mémoire", il nous enchante à nouveau. Ses personnages ont de la gueule, la période est bien retranscrite, le rythme est là et il pose très bien l’ambiance en gardant le suspense jusqu’au bout.
Un bon polar, ambiance année 50’s, qui nous captive et donne envie de lire la suite.
N’hésitez pas à suivre Jimmy White dans sa cavale, vous ne serez pas déçus.
Par BERTHOLD, le 7 février 2019
Publicité