BALTIMORE
The plague ships

Baltimore : The plague ships est une oeuvre, une bande dessinée dérivée du roman de Mike Mignola et Michael Golden sorti en 2007, intitulé Baltimore, or the Steadfast Tin Soldier and the Vampire.

Au vu de la très belle couverture signé Mignola, cette bande dessinée m’a intrigué. Un gars armé d’un harpon, une jambe en bois, un bateau au loin, des soldats allemands façon zombie derrière, des chauves souris, bref, ça m’a l’air d’être bon comme livre.
Et après lecture, je peux vous dire que ça l’est.
Bon, c’est vrai, au vu du personnage de Baltimore, vous pourriez penser au capitaine Achab et son obsession d’attraper la baleine blanche, Moby Dick. Mais ici, son obsession tourne à exterminer du vampire.
Petit à petit, les auteurs vont nous présenter le passé du personnage : ce qu’il a vécu durant une des batailles de la Première Guerre mondiale, son retour chez lui et ce qu’il y découvrira. Nous découvrirons donc pourquoi il nous semble déshumanisé, devenu peut-être pire que les créatures qu’il combat.
Les auteurs ont crée un univers plausible, noir, apocalyptique où les hommes tentent de survivre.
L’histoire est très prenante et vous donne la chair de poule. Nous avons même envie de retrouver ce personnage dans de nouvelles aventures. Et au vu du récit, je crois bien que nous aurons une suite. Surtout au vu de la dernière image.

Pour la partie dessin, c’est Ben Steinbeck qui s’occupe de mettre en images cette quête. Steinbeck est le dessinateur dont vous avez déjà pu apprécier le travail sur Witchfinder : In the Service of Angels, la série dérivée du B.P.R.D. Ici , il nous surprend une nouvelle fois avec la façon qu’il a de faire ressortir l’ambiance par son trait ainsi que par les scènes assez spectaculaires qui se découvrent au fil de la lecture, le tout étant superbement mis en couleur par Dave Stewart.
Vous pourrez apprécier par ailleurs les travaux de recherches de Steinbeck pour cette série dans les dernières pages du livre.
L’introduction est signée par l’une valeurs montantes de l’écriture, Joe Hill.

Baltimore : the plague ships est donc une oeuvre à découvrir.

Par BERTHOLD, le 29 juillet 2011