Banjo
Le cimetière de Sad Hill

L’année 1864. La Confédération a gagné cette guerre qui a ravagé l’Amérique.  Cela a donné un nouvel état : La Confédération d’Amérique. Vingt ans plus tard, le président Jefferson Davies en est à son quatrième mandat.

1886. Arizona.
Un cavalier solitaire arrive dans la ville de Sad Hill. Il se promène avec un banjo dans ses fontes. A peine arrivé à l’hôtel, il est pris à partie par le proxénète local. Le lendemain, le maquereau vient l’accoster alors que l’étranger est attablé pour manger. Deux hommes l’accompagnent. L’étranger se débarrassent d’eux rapidement. Ces derniers prennent la fuite et, alors que le shérif local sort avec l’étranger, ils reviennent au galop en tirant. Malheureusement pour eux, l’étranger est plus rapide et ne laisse aucun des trois vivants.

Le shérif lui propose un job : il lui demande de découvrir qui a tué la nièce de Ronald Grump, l’homme le plus puissant du comté. Elle a été retrouvée morte, brûlée, lors du pillage qui a eu lieu au cimetière de Sad Hill.

L’étranger accepte le travail…

Par berthold, le 26 mai 2024

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Notre avis sur Banjo #1 – Le cimetière de Sad Hill

Banjo est un western imaginé par Jean-Christophe Nègre. Mais c’est un western dans une autre réalité puisque l’armée du Sud a vaincu celle du Nord, lors de la Guerre de Sécession.

L’idée d’avoir fait le choix d’une uchronie est plutôt bonne pour ce western. Cela ouvre diverses possibilités et terrains de jeux au scénariste. Dans ce premier tome, il présente son personnage, nommé Banjo, qui est un hommage au anti-héros de western spaghetti comme l’Homme sans nom, les Django et autres Sartana. De plus, pour ce Cimetière de Sad Hill, il y a aussi une enquête policière puisque Banjo doit découvrir qui a tué la nièce de Grump, l’homme le plus puissant du Comté. Aux côtés de l’étranger, nous allons découvrir des hommes sans foi, ni loi, vétérans de la Guerre, mais aussi comment sont traités les esclaves qu’ils soient noirs ou amérindiens.

L’intrigue captive et c’est plutôt bien mené. Jean-Christophe Nègre fait un bon boulot au scénario.

La partie graphique est assez originale. L’artiste innove, fait des expériences avec les couleurs et les effets sur ce premier tome. Et ça marche. Cela donne une autre envergure à ces pages western. Le dessinateur respecte tout de même les codes du genre, ce qu’apprécieront surement les amateurs. C’est bien rythmé dans l’ensemble, ce qui permet d’être pris dans cette histoire.

Cette bande dessinée est interactive. Lors de votre lecture vous trouverez des QR-codes. Scannez les et vous entendrez la musique que joue Banjo à ce moment là.

Un nouveau cow-boy a pris part au côté de Blueberry, Red Dust, Durango ou encore Jerry Spring. Il se nomme Banjo et vous verrez qu’il ne joue pas que de la gâchette. Le Cimetière de Sad Hill est un bon endroit pour faire sa connaissance.

Par BERTHOLD, le 26 mai 2024

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