BANNI (LE)
La Reine pourpre

Dans leur lutte sans merci, Elysia et Jester mènent le royaume d’Archaon tout droit à sa destruction. Faisant fi des hommes qu’ils envoient combattre, détruisant et rasant les villages, il n’y a plus que mort et désolation dans le cœur de ces habitants.
Le culte des transcendants, ranimé par Alester, le roi défunt, était un signe d’’espérance pour le peuple mais, dévoyé par la reine Pourpre, ce même culte sur lequel elle s’appuie menace de conduire le monde à sa perte.

Voici le second tome d’un récit tumultueux, qui nous emporte au cœur d’un chaos médiéval, une aventure splendide et terrible, digne des plus grands récits du genre. Henscher combine avec talent l’épopée et l’humain pour restituer une chronique somptueuse où les héros luttent pour un idéal ou simplement pour leur survie,
Contre la folie des uns, où la raison est obscurcie et pervertie par une envie de puissance et de pouvoir, la lutte d’un petit nombre semble bien vaine et désespérée.
Pourtant il subsiste un espoir et Le Banni, bien que fatigué et amer est encore le seul homme à pouvoir sauver le royaume de sa ruine.
Henscher nous dévoile le passé d’Hector, comment il devint le héros de tout un peuple, celui qui porta Alester sur le trône et celui qui tomba en disgrâce et fut contraint au bannissement. Mais même si les années ont passé, Hector reste la Muraille, et celui qui fit un roi pourrait encore en asseoir un autre sur le trône.

Le dessin de Tarumbana est toujours aussi puissant et sa mise en scène somptueuse aspire le lecteur dans la tourmente d’un royaume déchiré.

Un second tome qui relance l’intrigue et laisse augurer une fin flamboyante.

Par Olivier, le 2 janvier 2014