BANQUE (LA)
Troisième Génération : 1882-1914 - Les chéquards de Panama

1882. New York. États-Unis. Joseph de Saint-Hubert y est venu pour l’ouverture d’une succursale de la BGI dans ce pays. Il sent que cette euphorie boursière ne va pas durer et que cela va éclater. Son oncle Théodore et son demi-frère ne sont pas du même avis. La famille Saint-Hubert n’a pas encore fini de s’affronter. Même le mariage de Joseph risque de ne pas faire l’unanimité…

Par berthold, le 30 août 2016

Notre avis sur BANQUE (LA) #5 – Troisième Génération : 1882-1914 – Les chéquards de Panama

Ce nouveau dyptique s’intéresse à la Troisième Génération de la famille Saint-Hubert, il met en avant le personnage de Joseph de Saint-Hubert, qui a été nommé à la tête de la BGI par son grand-père Christian, au grand dam de son oncle Théodore et de son frère Achille.

Nous découvrons les choix que doit faire Joseph et ce que cela va entrainer au sein de la famille.

Boisserie et Guillaume nous racontent avec talent l’histoire de cette famille et, surtout, un grand pan de l’Histoire où les banques jouent un rôle important dans l’évolution de la société et dans certaines affaires.
Le récit se lit comme un thriller. On est happé par le récit, embarqué aux côtés de la famille Saint-Hubert dans ce qui risque d’être une guerre familiale. Jalousie, méfiance, coups en traitre, rien n’est laissé au hasard pour rajouter du rebondissement dans cette aventure.

Les deux scénaristes nous passionnent avec cette histoire qui aurait pu être une lecture laborieuse et ennuyeuse. Et, au contraire, nous sommes pris par le suspense.

Pour ce nouveau dyptique, c’est le dessinateur Stéphane Brangier qui se charge de la mise en image. Il nous propose des pages qui permettent à Delf, la coloriste, de rajouter de la lumière au récit. Le dessin est efficace et fonctionne bien. Brangier donne le bon rythme et nous offre de beaux décors, nous donnant l’impression d’être en cette fin de XIXème siècle.

Une bonne surprise et une bonne lectur.

Par BERTHOLD, le 30 août 2016

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