BAPTISM
Tome 1
Anéantie par la dégradation de ses charmes, et en particulier l’apparition d’une horrible tache sur son visage, la célèbre actrice Izumi fomente un plan monstrueux pour retrouver sa jeunesse perdue. Elle se réfugie dans l’anonymat loin des feux des projecteurs pour donner naissance à une ravissante enfant, Sakura. Comblée d’attentions du soir au matin, la fillette ignore les véritables intentions de sa mère à son égard. Jusqu’au jour où elle découvre la seule et unique raison de sa venue au monde…
« Aucune personne ne pourrait imaginer la scène de cauchemar qu’aura ensuite vécue la petite Sakura… »
Par François Boudet, le 5 février 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2723457206
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Notre avis sur BAPTISM #1 – Tome 1
Kazuo Umezu, né en 1936, est considéré au Japon comme le « père » de la manga d’horreur. Avec L’école emportée, il avait déjà terrorisé une génération de jeunes Japonais en son temps (de 1972 à 1974). Aujourd’hui, les éditions Glénat poursuivent l’exploration de son œuvre en nous offrant sa série Baptism publiée initialement au Japon de 1974 à 1975 dans l’hebdomadaire Shôjo Comic destiné aux jeunes filles.
Il s’agit à nouveau d’une histoire d’horreur, et encore une fois avec cet auteur l’originalité est de mise. L’horreur de la situation décrite, le tabou des valeurs familiales violées et de l’innocence des enfants bafouée, fait que l’on accroche à ce récit. Umezu montre ce qui peut se cacher derrière les apparences sociales… Qui est véritablement notre voisin ? Qui se cache derrière le camarade de classe ? Ces questions nous font peur car elles déstabilisent notre croyance en une société rassurante. Le récit de Umezu instaure ainsi, par delà des scènes d’horreur parfois très crues, un climat angoissant.
Le dessin n’est pas très joli ; les personnages sont raides, courent bizarrement, etc… Il répond surtout à des codes expressifs (visages avec de grands yeux effrayés, bouches grandes ouvertes pour crier, etc…) qui servent la narration, et renforce le sentiment d’oppression ; tout comme le noir et blanc bien utilisé.
Une série annoncée en 4 tomes. A découvrir.
Par François Boudet, le 12 décembre 2006